Le centre et la droite ne sont
pas faciles à suivre dans ces élections. Rassemblées elles réalisent un score
hors norme en 1984. Mais l’UDF est généralement coupée en deux, une partie se
regroupant avec les gaullistes. S’ajoutent quelques listes divers droite
satellites.
La droite pèse la moitié des voix
mais se trouve peu à peu grignotée par l’extrême-droite, puis les chasseurs et
enfin les souverainistes. Dans les derniers scrutins nationaux elle passe sous
la barres des 20%. Reste la question du positionnement du MoDem par rapport à
La République en Marche. Cette dernière formation semble peser un gros tiers
des voix.
Les souverainistes n’ont pas cessé de décliner depuis l’irruption de la liste de Villiers – Pasqua – Seguin en 1994. Dopé à l’anti Maastricht et à l’anti Sarkozy, le score affichait plus de 13%. Aujourd’hui, le bloc pèse 1-3%. Mais on ignore quel sera l’effet du climat antieuropéen et souverainiste.
La question qui arrive en arrière-plan est de savoir si les électeurs vont disperser leurs voix et se répartir entre les souverainistes et le Rassemblement National.
Dans la Vienne, le FN reste
longtemps faible : 3-7%. Le bulldozer fait place nette en 2014 avec
quasiment 24% des voix. Cette avance se maintient lors des scrutins d’autre
nature qui suivent. La moindre notoriété des candidats explique la chute des
législatives. Le FN-RN est plus présent au second tour des scrutins
majoritaires.
attention aux échelles de cartes!
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