C'est le canton que la droite ne peut pas perdre. En dehors d'un vote en faveur de S.Royal en 2010, il semble indéfectiblement attaché à la droite qui ne fut vaincue qu'à la libération. Ce fut le fief du député gaulliste Peyret qui légua son siège à Arnaud Le Percq.
Pourtant, dans les années 90, tout se dérégla. Accusé de malversations faites à la tête d'un syndicat intercommunal, le conseiller Gilbert se donna la mort. Dans des circonstances tragiques, le PS accorda sa confiance à un médecin du cru, Hervé Vallet. C'était une aubaine tant il était difficile de trouver un candidat de gauche socialiste ou même communiste dans ce canton. la suite on la connaît. A contre-courant de la tendance nationale, le divers gauche Vallet remportait le canton et rejoignait quelques jours plus tard la "gauche monoryste", sans grand risque il est vrai, tant le PS avait peu de moyens de se venger aux élections suivantes.
Assez bizarrement, c'est un autre médecin, clairement de droite celui-ci qui joua le rôle du vengeur: Georges Kéraudren devenait conseiller général en 1998... pour un mandat... avant le retour d'Hervé Vallet.
L'éventail des candidatures apparaît cette année plus ouvert, la gauche porposant des candidats mieux implantés et plus connus. Reste à voir si cela suffira pour redresser une situation très dégradée pour elle. Les plans sociaux engagés dans les quelques entreprises qui existaient encore dans le canton peuvent doper son score. En fait, l'interrogation repose plus sur le nom d l'élu que sur sa nuance politique au sein de la droite.
Une répartition des voix très favorable à la droite
Un vote à gauche en 2010 qui marque un retournement?
Une participation nettement plus forte au second tour qu'au premier
Les candidatures
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