Le nouveau mode de scrutin: deux tours avec une liste de 2 titulaires et de 2 suppléants sans panachage, avec un scrutin majoritaire à 2 tours est nouveau. Le risque de vote nul s'en trouve accru.
Le fait que les binômes sont paritaires et que des cantons ont été regroupés a forcé de nombreux élus à ne pas se représenter.
On note que l'extrême-gauche n'a pas réussi à constituer de listes. La droite et le centre ont affiché une volonté de regroupement, ce qui a eu tendance à éliminer les habituelles candidatures dissidentes. on ne note que deux cantons avec une autre liste que celle de l'alliance UMP-NC.
Paradoxalement, le nouveau système a aidé le Front de Gauche et le PS qui peinaient à trouver des candidats dans les espaces ruraux. Le cas typique est celui du Loudunais où il suffit de trouver 4 candidats à la place de 8.
Les Verts sont alliés au Front de Gauche sauf dans la circonscription de Châtellerault où le PS avait soutenu l'élection de la députée verte. Dans ce cas, les Verts sont alliés au PS. Cette affaire pourrait paraître secondaire sauf à s'interroger sur la destination finale des voix habituellement écologistes. Combinées à celles du PS ou du Front de Gauche, dans plusieurs cantons, elles peuvent changer la donne.
Le Front national est présent partout sachant que ces candidats ont tendance à tourner sur le département d'un scrutin à l'autre.
Dans le conseil sortant, la gauche comptait 17 sièges dont un au PCF contre 20 à la droite. En 2008, le rapport était de 18 contre 19 en faveur de la droite. La conquête de la quasi totalité des sièges de Poitiers explique cette progression. C'est dans ces cantons que le PS peut espérer le mieux résister.
Tableau des élus qui se représentent, carte politique du conseil sortant
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