Ce canton fut longtemps typique d'un vote local qui ne suivait pas la tendance du vote national. Si S. Royal a réussi à l'emporter aux dernières régionales, c'est bien une exception.
En 1979, le conseiller général sortant radical de gauche fut éliminé dès le 1er tour par le maire apparenté communiste de Pleumartin Emmanuel Chambord. Alors qu'il penchait de plus en plus vers le PS au point de se voir opposer un candidat communiste dont le succès fut très relatif, il fut réélu en 1998 grâce à une triangulaire. Bernard Doury, recueillit pour la majorité départementale la totalité de l'héritage. Votes local et national se rejoignaient.
Cette situation paraissant durablement stable, rien n'inclinait à penser que du nouveau arriverait à Pleumartin. Or, en 2008, Bernard Doury a fait parti de ces conseillers qui ont évincé Alain Fouché de la présidence du conseil général. La majorité départementale a beau ne pas présenter officiellement de candidat contre le sortant, les candidats se bousculent à droite, ce qui donne de l'espoir au candidat socialiste, Daniel Tremblay qui fut largement battu en 2004.
Il faut dans ce commentaire rendre hommage au maire de La Roche-Posay, René Barré, centriste, qui, bien que candidat à de nombreux scrutins, n'a jamais réussi à s'imposer.
Une répartition des voix en évolution sur le long terme
Une participation importante
Un canton orienté à droite
Des candidats de plus en plus nombreux
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire