Les élections demeurent toujours une aventure à Châtellerault, tant le feuilleton politique est riche. Tout est étonnamment calme cette année.
Rappelons que ce canton fut créé en 1982, et découpé sur mesure pour Edith Cresson. Assez logiquement, la maire de Thuré puis de Châtellerault fut élue et réélue. Le boulet ne passa pas loin en 1992 dans un contexte national particulièrement difficile pour Edith Cresson. Cette élection médiatisée contribua à lancer la carrière d'un jeune RPR, Philippe Rabit, grand "ami" comme chacun sait de Jean-Pierre Abelin.
Le siège échut au successeur d'Edith Cresson en 1998, le socialiste Joël Tondusson. Une autre carrière électorale commençait, celle de Gilbert Guérineau, ancien chef de cabinet d'Edith Cresson. Celui qui s'estimait l'héritier naturel et ne fut pas désigné, porta alors la contestation dans le canton de Châtellerault ouest au point de se maintenir au second tour. La querelle étant nouvelle et l'électorat pas encore lassé, Philippe Rabit ne put tirer parti de l'affaire. En 2004, G. Guérineau se maintient au second tour mais ne dépose pas de bulletin.
Après des péripéties dans la désignation de son candidat, le PS a finalement désigné Michel Guérin. En face, il trouvera sur son chemin Philippe Mis, adjoint au maire chargé de l'urbanisme. Jean-Claude Monaury représentera le Front de Gauche.
Compte tenu que ce canton est l'un des plus à gauche du département, on ne voit pas comment il pourrait basculer à droite, sauf candidature kamikaze de dernière minute à gauche.
Répartition des voix: une gauche très implantée
Une participation généralement bonne: un effet des enjeux successifs?
Un canton à gauche sauf aux législatives
Des candidatures assez stables avec de nombreux représentants de l'extrême gauche
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