mercredi 5 février 2014

Elections municipales 2014: Commune de Poitiers


Le tournant de 1977

L'élection municipale de Poitiers de 1977 constitue un tournant dans la vie politique locale en mettant un terme à plusieurs décennies de gestion modérée puis gaulliste. En fait, la commune dérivait peu à peu vers cette issue, en raison d'un développement rapide à l'origine de quartiers nouveaux pourvoyeurs de nouveaux électeurs: les Couronneries par exemple. Ainsi, l'élection du gaulliste Pierre Vertadier en 1965 contre le modéré Jacques Masteau en 1965 constitue un bon indice de l'évolution en profondeur qui affectait Poitiers: le "mouvement" gaulliste, l'emportait sur "l'immobilisme" modéré.
Sans doute Pierre Vertadier commit l'erreur de vouloir aller trop vite et trop loin dans la modernisation. Taxé d'urbaniste pompidolien à l'instar de Pradel à Lyon, sa popularité résista difficilement aux coups des pelleteuses chargées de faire place nette en plein coeur historique pour contruire des halles couleur béton surmontant un parking souterrain... Battu lors des cantonales de 1976 dans le canton de Poitiers sud tandis que son rival centriste Jacques Grandon était réélu dans le canton de Poitiers nord, il renonçait à se représenter lors des municipales de 1977.
Face à la liste d'union de la gauche conduite par le socialiste Jacques Santrot, une liste centriste, et une liste de la majorité (de droite) conduite par Jacques Grandon secondé par Jean-Yves Chamard, maire-adjoint sortant, s'efforçaient de prendre la succession de Pierre Vertadier. La gauche prenait légèrement l'avantage sur la droite au 1er tour. Eliminée, la liste centriste marginalisée laisait ses électeurs libres de leur choix. La conjoncture nationale achevait d'aider le mouvement de bascule. Jacques Santrot prenait la tête de la commune, appartenant à cette génération de maires socialistes du grand ouest qui remportaient des mairies longtemps démocrates-chrétiennes ou modérées (Rennes, La Roche-sur-Yon, Angoulême...).

La droite à la peine

Depuis, la droite locale tente de reconquérir la mairie en tentant des configurations différentes. Jacques Grandon échoue à nouveau en 1983 avec un score équivalant à celui de 1977. Michel Roger n'a guère plus de succès en 1989, y compris avec le maintien de la liste des Verts au 2ème tour de scrutin. La droite chute alors à 41% des voix. Jean-Yves Chamard se casse les dents dès le 1er tour en 1995, l'écart est alors de 10%. Il est vrai que la gauche bénéficie pleinement de l'urbanisation des quartiers sud qui lui sont favorables.
Consciente de son manque de renouvellement, la droite choisit une tête de liste totalement nouvelle en 2001 en la personne d'Elisabeth Morin. Amie très proche de de Jean-Pierre Raffarin qui ne lui a pas encore laissé les clés de la région, elle mène une campagne active, tandis que J.Santrot est gêné par deux listes d'extrême-gauche plutôt pugnaces. La conjoncture nationale se révèle aussi favorable à la droite. Le second tour est plus serré qu'on ne le prévoyait: les problèmes de reports de voix et la mobilisation de l'électorat de droite permettent alors à la liste Morin de bondir de 42 à 47% des voix. En fin de compte, la droite retrouve son score habituel, celui de 1977...
Le creux pour la gauche se situe en 2002. Tandis que Jean-Yves Chamard retrouve au sud, sans difficulté, son siège de député, le socialiste sortant Alain Claeys est soumis à un ballotage difficile au nord. Entre-temps, la gauche a perdu le canton de Poitiers 4 suite au décès de son titulaire, Jean-Luc Gaboreau. La remontée vient ensuite avec la conquête de la circonscription sud par Catherine Coutelle. Les cantons tombent un à un dans l'escarcelle du PS seul le 5ème lui échappant sur les 7 que compte la commune. A chaue élection, la gauche creuse l'écart. Alain Clayes est élu dès le 1er tour en 2008 à la tête d'une liste de type gauche plurielle. Mais, si la concurrence de la liste de LO ne lui a pas porté préjudice, la liste NPA-Alternatifs obtien un élu. En face, les centristes de Philippe Mahou et la droite de Stéphane Braconnier ont constitué deux listes. Les résultats montrent un MoDem puissant.

2014: on rebat les cartes?

Le scrutin des municipales de 2014 commence par des complications à droite. Alors que l'ancien député Eric Duboc tente un retour à la tête d'une liste centriste, il est désavoué par le Modem et l'UDI qui rallient la liste UMP de Jacqueline Daigre. Il y a donc deux listes en concurrence. Sans compter qu'une liste du FN est en cours de constitution, sa candidature étant une première à Poitiers si elle arrive à son terme.
A gauche, les Verts se sont placés très vite dans l'opposition au maire sortant PS, ralliant même à eux des membres de CAP21. A l'issue de manoeuvres pour le moins complexes, le PC rejoint la liste PS accompagné de quelques PG. Le reste du Front de Gauche (PG, GA, GU...) constitue une liste tripartite Verts-Front de Gauche-NPA, cas unique à ce jour en France. A côté subsiste la liste LO.
Reste aux électeurs à trancher. L'élection ne manque pas d'intérêt et ne peut qu'aboutir à un ballotage. On comprend tout l'intérêt de l'entre-deux tours, comprendre de la nuit de dimanche à lundi et la journée de lundi avant le dépôt des listes pour le second tour: fusion ou pas fusion?  Chaude ambiance à coup sûr.

 
 
1 Elections municipales
 
 



 
 
2 Répartition des sièges
 
 
 
3 Participation aux élections municipales
 
 
 
4 Elections nationales
 
 

 

Elections municipales 2014: Commune de Migné-Auxances



Cette commune traditionnellement administrée par la droite dérive vers la gauche. Au Républicain Indépendant Pierre Saumon succéde Claude Dasriaux qui pratique l’ouverture au point de constituer une liste comprenant des socialistes. Pierre Saumon, peu favorable à cette méthode tente sans succès de reprendre la main en 1995. Une partie de la gauche du même avis que P. Saumon constitue aussi une liste. Même échec, puisque Claude Dasriaux remporte la majorité absolue des suffrages au 2ème tour. la suite est faite d'alternances.
Soucieux de sa succession, il démissionne au profit de Didier Moreau peu avant les élections de 2001. Celui-ci prend la tête d'une liste de gauche tandis que Patrice Auzanneau celle d'une liste de droite. Celui-ci l'emporte, mais il est battu en 2008 par la liste de gauche conduite par Florence Jardin.
La sortante a constitué sa liste pour 2014. A droite, deux listes sont en cours de constitution: celle de Patrice Auzanneau et celle de Jean-Marc Mazières.
Reste que Migné-Auxances dérive de plus en plus vers la gauche qui remporte maintenant plus de 60% des voix.
 
 
1 Elections municipales
 
 



 
2 Répartition des sièges
 
 
 
3 Participation aux élections municipales
 
 
 
4 Elections nationales
 
 

 

Elections municipales 2014: Commune de Montmorillon



Montmorillon fait partie de ces rêves auxquels la gauche n'a eu droit qu'une fois, en 1989, quand Philippe Charpentier prend la mairie à la tête d'une liste de gauche suite aux dissenssions de la droite. La droite d'ailleurs s'est rabibochée et n'a pas refait la même erreur en 1995: le nouveau conseiller général RPR, Guillaume de Russé s'impose dès le 1er tour puis accroit sa majorité en 2001.
La commune se met à voter à gauche à tous les scrutins depuis les régionales de 2004, notamment lors des législatives de 2007. Le suppléant de Jean-Michel Clément n'est autre que Guy Gévaudan leader de l'opposition de gauche.
Les cantonales et les municipales de 2008 paraissent prometteuses. Guy Gévaudan est alors tête de liste de gauche à Montmorillon et candidat de toute la gauche aux cantonales. La droite choisit de se diviser le travail, le canton revenant à Guillaume de Russé qui ne se représente pas et soutient Yves Bouloux. La mairie et le canton échappent à la gauche.
En 2014, la donne est différente. Le maire sortant se voit opposé deux listes: celle de Guy Gévaudan autour du PS et du PC, celle de Christophe Cafardy de centre gauche. Le pronostic est a priori favorable à Yves bouloux. Reste qu'avec deux listes, l'opposition peut ratisser plus large qu'avec une seule liste et mettre le sortant en ballotage.
 
 
1 Elections municipales
 
 
 
2 Répartition des sièges
 
 
 
3 Participation aux élections municipales
 
 
 
4 Elections nationales
 
 

 



Elections municipales 2014: Commune de Naintré



Cette commune fut longtemps communiste avec pour maire Bernard Sauvion, qui devint en même temps conseiller général de Châtellerault sud. Le socialiste Bernard Rimbaud la donne au PS contre l’avis de la fédération en 1983, et ouvre ainsi une longue période de conflits.
Conflit d’abord avec le PCF qui tente de reprendre sans succès la mairie en 1989 et en 1995. Conflit ensuite à l’intérieur du PS même partagé entre la liste communiste et la liste socialiste.
Lorsque vient l’heure de la réconciliation en 2001, un nouveau problème se pose. Michel Droin, à qui le poste de maire fut promis en cours de mandat se met à trouver le temps trop long. Suite à des démissions de conseillers organisées, le conseil est dissout. La section du PS désigne alors contre toute attente Christian Michaud comme tête de liste. Michel Droin présente alors une liste dissidente comportant des écologistes.
Le conseiller général centriste Ghislain Delaroche, élu à ce poste en 1992 puis réélu en 1998 suite aux dissensions de la gauche, après un échec en 2001, tente de profiter de l’aubaine, en vain. Christian Michaud écarte alors Michel Droin qui subit une nette défaite au 1er tour, puis bat Ghislain Delaroche au second. Il lui prend son siège de conseiller général dans la foulée en 2004.
L'affaire paraissait définitivement réglée lorsqu'au moment de voter l'investiture de la tête de la liste la section du PS désigne sa secrétaire Christine Piaulet. Le PS fort embarrassé maintient son soutien à la tête de liste officielle sans trop blâmer le maire de naintré. Il faut dire que la présidence du conseil général tient à un fil pour la droite.  Christian Michaud s'impose alors dès le 1er tour avec 56% des voix face à la liste PS et à la liste de droite. Les cantonales de 2011 lui posent un problème d'une nouvelle nature avec la confrontation à un candidat FN au second tour.  Châtellerault sud fait la une de l'actualité nationale. Sa réélection est large sans qu'il ne parvienne à obtenir un clair soutien de toute la droite départementale même si Jean-Pierre Abelin appelle à voter pour lui.
Les législatives de 2012 compliquent alors la donne. La circonscription de Châtellerault est réservée aux Verts. La candidate, Véronique Massonneau est une opposante de longue au maire de Naintré. celui-ci décide de se présenter en dépis des accords nationaux. Il est exclu du PS dont il s'était mis en congé. On connaît la suite, la défaite au 1er tour de C. Michaud puis celle au second de Jean-Pierre Abelin battu par V. Massonneau.
Les municipales de 2014 s'annoncent pas plus simples que les précédentes au sein du PS. L'ancien maire, Bernard Rimbaud décide de briguer l'investiture du PS qu'il remporte. Mais, son élection est invaliée en raison d'une erreur de procédure. Exit Bernard Rimbaud qui ne se présente pas au nouveau vote, mais constitue une liste. Christine Piaulet alors officiellement désignée se présente à la tête d'une équipe élargie au PC et aux Verts. Christian Michaud qui n'est plus au PS se représente. Naintré pourrait une nouvelle fois faire les choux gras de la presse avec ses trois listes socialistes!
A ce jour, rien ne s'est passé à droite.  Quel pronostic faire en dehors d'une troisième position probable pour la liste Rimbaud?
Notons que Naintré reste une commune orientée à gauche. Le vote FN n'y est pas non plus négligeable.

 
 
1 Elections municipales
 
 



 
2 Répartition des sièges
 
 
 
3 Participation aux élections municipales
 
 
 
4 Elections nationales
 
 

 

Elections municipales 2014: Commune de Saint-Benoît



C’est le fief modéré du sud de l’agglomération. Après André Coquema, Dominique Clément administre la cité depuis 2001. La droite obtient de nettes majorités supérieures à 60%, y compris lorsque la commune dérive vers la gauche lors des scrutins nationaux. La tête de liste de gauche de 2008 a même rejoint sa liste pour les municipales de 2014. La fédération du PS a dû rappeler qu'elle soutient la liste de gauche conduite par Hervé Piquion. Celui-ci aura une tâche difficile.
 
 
1 Elections municipales
 
 



 
2 Répartition des sièges
 
 
 
3 Participation aux élections municipales
 
 
 
4 Elections nationales
 
 

 

Elections municipales 2014: Commune de Loudun



Le fief de R.Monory, jadis habitué à de larges réélections de son maire dès le 1er tour connaît depuis une dizaine d'années les soubresauts d’une succession mal gérée. R.Monory avait cédé son siège à Jean-Pierre Frédaigue qui se trouva face à une autre liste modérée en 2001. La confrontation fut si rude que l’élection se joua à une voix au 2ème tour, marginalisant par la même occasion la gauche. Le scrutin annulé, la partielle qui suivit permit à une nouvelle tête de liste monoryste, Jean Touret de s’imposer nettement dès le 1er tour.
Le même cas de figure s'est reproduit en 2008 avec une triangulaire au second tour remportée Eleftherios Benas de tendance UMP. La gauche conduite par Pierre Lantier a pâti de ces dissensions à droite avec un peu plus de 15% des voix. Le maire de Loudun devenait conseiller général en 2011.
Il semble que la traditionnelle triangulaire soit au rendez-vous en 2014 avec le maire sortant, le chef sortant de l'opposition de gauche et le "sans-étiquette" Joël Dazas. Il faut dire que le premier mandat d'E. Benas n'a pas été de tout repos avec des contestations en tout genre au sein de sa majorité. Sans compter qu'il a dû renoncer à se présenter aux élections législatives de 2012, la circonscription étant celle de Jean-Pierre Abelin.
Alors que la participation est de l'ordre de 70%, on constate que la commune est "naturellement" orientée à droite. Seule Ségolène Royal est parvenue à briser cette tendance lourde.
 
1 Elections municipales
 
 



 
2 Répartition des sièges
 
 
 
3 Participation aux élections municipales
 
 
 
4 Elections nationales
 
 

 

Elections municipales 2014: Commune de Jaunay Clan



Jaunay-Clan est le fief de Francis Girault qui est aussi conseiller général du canton. Après des débuts difficiles en 1977, il s’est toujours imposé dès le 1er tour. La donne est nouvelle cette année. En homme prévoyant, F. Girault a organisé sa succession en démissionnant avant la fin de son mandat au profit de Jérôme Neveux. Celui-ci conduit donc en 2014 la liste "Agir ensemble pour Jaunay-Clan".
Il trouve en face de lui une liste "divers gauche" conduite par Dany Lagrandmaison qui est conseillère sortante de l'opposition.
La commune est moins orientée à droite qu'auparavant dans les scrutins régionaux et nationaux. Il faut bien reconnaître que jusqu'à présente, la gauche qui a tenté toutes sortes de formules de listes en changeant a chaque fois de n°1 n’a guère été menaçante. Objectivement, l'avatage de départ revient à Jérôme Neveux. Mais comme chacun le sait, l'élection est faite une fois les résultats proclamés.
 
 
1 Elections municipales
 
 



 
2 Répartition des sièges
 
 
 
3 Participation aux élections municipales
 
 
 
4 Elections nationales
 
 

 

Elections municipales 2014: Commune de Civray



L’ancienne sous-préfecture du sud Vienne est traditionnellement administrée par le PS : Pierre Cartraud en fut longtemps le maire, Jean-Bernard Brunet a pris sa suite.Une liste de droite est la plupart du temps présente, mais ne parvient pas à s’imposer.
Le scrutin de 2008 a été plus serré qu'habituellement, mais seule la tête de liste de droite a été élue. Ce cas de figure ne pourra pas se produire en 2014 puisque compte tenu de la réforme électorale, le scrutin de liste bloqué sera utilisé.
La  participation est généralement bonne, et la gauche est de plus en plus majoritaire aux scrutins régionaux et nationaux. Reste que le canton est versatile. De gauche à partir de 1967 avec Raoul Cartraud, il passe à droite en 1992. La gauche le récupère en 2004 puis le reperd en 2011.
La publication de résultats incomplets explique certaines lacunes dans les résultats.
 
 
1 Elections municipales
 
 



 
2 Répartition des sièges
 

 
3 Participation aux élections municipales
 
 
 
4 Elections nationales
 
 

 

Elections municipales 2014: Commune de Chauvigny



L'élection municipale de 1977 constitue une exception dans l'histoire du Chauvigny de l'après-guerre:au centriste Jacques Toulat succédait le communiste Jean-Pierre David élu conseiller général en 1973. Celui-ci s'impose aux deux tours de scrutin, la commune votant au scrutin majoritaire à 2 tours avec panachage.
C'est alors qu'aux cantonales de 1979, un maire-adjoint de Valdivienne, Alain Fouché, profite du mauvais report des voix socialistes vers le sortant communiste pour l'emporter au second tour des cantonales. Le nouveau conseiller général conduit dans la foulée la liste de droite à Chauvigny lors des municipales de 1983. Alain Fouché renverse dès le 1er tour la majorité en sa faveur, la commune bascule alors à droite. Le nouveau mode de scrutin mixte lui donne 21 sièges contre 7 à la gauche. Jamais depuis, la gauche n'a réussi à véritablement l'inquiéter au point de s'effondrer à 29,3% en 2001! Une formule a même été tentée sans succès en 1995 avec la constitution d'une liste de apolitique conduite par Gérard Herbert comportant en seconde position Bernard Radureau, futur secrétaire de la section PS.
Elu président du conseil général en 2001, A. Fouché achève de recueillir l'héritage du président Monory en se faisant élire sénateur en 2002. Touché par le cumul des mandats, il laisse son siège de maire à Gérard Herbert avec qui il avait fait liste commune en 2001.
Les choses vont toutefois s'envenimer par la suite, en particulier lors des législatives de 2007. Gérard Herbert est alors le candidat UMP pour la circonscription de Montmorillon avec pour suppléante l'ancienne attachée parlementaire du député UMP-RPR sortant Arnaud Lepercq. Tout semblait joué sauf qu'un candidat centriste, le conseiller général du canton de Couhé, André Sénécheau se portait candidat. Gérard Herbert perdait alors l'élection face au socialiste Jean-Michel Clément.
On comprend que cette ambiance ait contribué au recul du score de la droite aux municipales, certes vainqueur au 1er tour, mais avec 55% des voix contre plus de 70% six ans auparavant. Et encore, on peut penser que la gauche a perdu en raison de ses divisions puisqu'à côté de la liste "officielle" conduite par la socialiste Sylvie Pailler figurait une liste divers gauche consuite par Michel Baudry, exclu du PS.
La situation se présente différemment à gauche en 2014. Un collectif a peu à peu construit un rassemblement aui a abouti à une liste d'union. Le PS a choisi de soutenir cette liste conduite par Eric Puisais, l'ancienne tête de liste de 2008, Sylvie Pailler ayant renoncé à se présenter. La gauche est donc unie, tout comme la droite: le conseiller général et sénateur Fouché soutient publiquement Gérard Herbert. La politique étant l'art du possible, Chauvigny en est visiblement la patrie!
La participation est généralement élevée lors des élections municipales. La commune est tradtionnellement orientée à gauche lors des scrutins nationaux, sauf aux élections législatives lorsque son maire se présente comme suppléant ou titulaire. Le rapport de force est aujourd'hui de 60/40%.
L'élection promet d'être intéressante, sachant que jusqu'ici, Chauvigny est un peu pour la gauche départementale un vieux rêve, inaccessible...
 
 
1 Elections municipales
 
 



 
2 Répartition des sièges
 
 
 
3 Participation aux élections municipales
 
 
 
4 Elections nationales