PARTICIPATION
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LO
LISTE GAILLARD
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PCF
LISTE SIMONNET
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PS-UG LISTE MERY
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LREM LISTE SIMON
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UDMF
LISTE AUGER
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UDI
LISTE ABELIN
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RN
LISTE FAGE
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jeudi 28 mai 2020
Elections municipales 2020: Châtellerault, cartographie
mardi 26 mai 2020
Elections municipales 2020: Poitiers, cartographie
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bureaux de vote
Elections municipales 2020: bilan dans la Viennne
Les élections municipales de 2020 resteront dans l'Histoire à cause de leur faible taux de participation imposé par les circonstances de la pandémie de coronavirus. Pour ce qui concerne les plus grandes communes de la Vienne, on note une participation de 33-36% des électeurs à Poitiers et à Châtellerault. la présence d'une seule liste a aussi fortement nourri l'abstention. A Saint Benoît par exemple, elle atteint 73,2% des inscrits. Cela pose une question plus générale et pas vraiment nouvelle une liste ou un candidat sans concurrent ne pourrait-il pas être automatiquement déclaré élu? nos mis anglais pratiquent ainsi depuis fort longtemps. Reste le fait que la solennité du vote y perd beaucoup.
Dans les communes où plusieurs listes s'affrontaient, la participation tourne autour des 50%. Montmorillon est en tête avec 61%
Buxerolles: après les débats sur la question de l'appartenance ou non d'un des candidats LRM au RN les résultats sont en fin de compte serrés. Les listes de gauche et de droite ont éliminé les listes LRM et RN. Le résultat du second tour promet d'être serré dans ce qui est l'un de fiefs de gauche de l'agglomération.
Chauvigny: le maire sortant l'emporte dès le 1er tour face aux deux liste de gauche.
Châtellerault: Avec 8 listes, le choix ne manquait pas. Le maire sortant JP Abelin est réélu au 1er tour. Socialistes et communistes se sont présentés séparément, le PCF atteignant les 11,5%, ce qui est un bon résultat pour lui. La division de la gauche ne l'a pas aidé pour faire d'avantage. Ce n'est pas une grande nouveauté ici. LRM avec un peu moins de 10% n'a pas entamé comme espéré le potentiel de la liste Abelin.
Civray: La liste de gauche reprend la mairie cédé à la droite il y a 6 ans: les choses rentrent dans l'ordre!
Jaunay-Marigny: J Neveux a gagné aux voix face à l'offensive de la liste Colin-Girault et la victoire est éclatante avec 63,2%, la gauche obtenant un score de témoignage de 11,8%. Jaunay a tourné la page Girault.
Migné Auxances: les divisions à gauche coûtent cher à la droite (17,6%) et la maire sortente F Jardin devance la liste de don concurrent de 5%. Le sond tour est plutôt imprévisible.
Montmorillon: la 3 candidature de G Gévaudan était la bonne! élu avec les deux tiers des voix, il s'impose sans coup férir. Cette victoire pose des problèmes à la droite dans l'un de ses fiefs. Maleureusement, G Gévaudan est décédé avant l'élection du nouveau maire. Son équipe assurera donc sa succession.
Naintré: C Piaulet et C Michaud sont au coude à coude, situation pour le moins étonnante. C Michaud est "l'homme rebondissant" de l'étape où il parvient retomber à chaque fois sur ses pieds. La liste de JF Poisson, Générations obtient 14,8%
Poitiers: l'affaire est pour le moins compliquée. La plus grosse surprise est sans doute l'élimination de la liste LR. L'extrême droite poursuit sa chute. Les deux listes d'extrême gauche pur jus réalisent des petits scores. La liste Osons Poitiers recule de 5% et perd de quelques voix l'accès au second tour.Le maire PS sortant A Claeys, avec 28,2% est entête, mais est suivi du package Verts-PCF qui remporte 23,9%. Le troisième est LRM avec 18,4%
Que dire pour le second tour? Tout le monde s'interroge sur le destination des voix d'Osons. A prori, elles devraient pour un part bénéficier aux écologiste. LRM de son côté peut récupérer des voix d'électeurs LR et RN hostile à Alain Claeys.
Vouneuil sous Biard: les trois listes se partagent en trois tiers les voix sachant qu'il y a un avantage aux centristes.
Dans les communes où plusieurs listes s'affrontaient, la participation tourne autour des 50%. Montmorillon est en tête avec 61%
Buxerolles: après les débats sur la question de l'appartenance ou non d'un des candidats LRM au RN les résultats sont en fin de compte serrés. Les listes de gauche et de droite ont éliminé les listes LRM et RN. Le résultat du second tour promet d'être serré dans ce qui est l'un de fiefs de gauche de l'agglomération.
Chauvigny: le maire sortant l'emporte dès le 1er tour face aux deux liste de gauche.
Châtellerault: Avec 8 listes, le choix ne manquait pas. Le maire sortant JP Abelin est réélu au 1er tour. Socialistes et communistes se sont présentés séparément, le PCF atteignant les 11,5%, ce qui est un bon résultat pour lui. La division de la gauche ne l'a pas aidé pour faire d'avantage. Ce n'est pas une grande nouveauté ici. LRM avec un peu moins de 10% n'a pas entamé comme espéré le potentiel de la liste Abelin.
Civray: La liste de gauche reprend la mairie cédé à la droite il y a 6 ans: les choses rentrent dans l'ordre!
Jaunay-Marigny: J Neveux a gagné aux voix face à l'offensive de la liste Colin-Girault et la victoire est éclatante avec 63,2%, la gauche obtenant un score de témoignage de 11,8%. Jaunay a tourné la page Girault.
Migné Auxances: les divisions à gauche coûtent cher à la droite (17,6%) et la maire sortente F Jardin devance la liste de don concurrent de 5%. Le sond tour est plutôt imprévisible.
Montmorillon: la 3 candidature de G Gévaudan était la bonne! élu avec les deux tiers des voix, il s'impose sans coup férir. Cette victoire pose des problèmes à la droite dans l'un de ses fiefs. Maleureusement, G Gévaudan est décédé avant l'élection du nouveau maire. Son équipe assurera donc sa succession.
Naintré: C Piaulet et C Michaud sont au coude à coude, situation pour le moins étonnante. C Michaud est "l'homme rebondissant" de l'étape où il parvient retomber à chaque fois sur ses pieds. La liste de JF Poisson, Générations obtient 14,8%
Poitiers: l'affaire est pour le moins compliquée. La plus grosse surprise est sans doute l'élimination de la liste LR. L'extrême droite poursuit sa chute. Les deux listes d'extrême gauche pur jus réalisent des petits scores. La liste Osons Poitiers recule de 5% et perd de quelques voix l'accès au second tour.Le maire PS sortant A Claeys, avec 28,2% est entête, mais est suivi du package Verts-PCF qui remporte 23,9%. Le troisième est LRM avec 18,4%
Que dire pour le second tour? Tout le monde s'interroge sur le destination des voix d'Osons. A prori, elles devraient pour un part bénéficier aux écologiste. LRM de son côté peut récupérer des voix d'électeurs LR et RN hostile à Alain Claeys.
Vouneuil sous Biard: les trois listes se partagent en trois tiers les voix sachant qu'il y a un avantage aux centristes.
vendredi 24 janvier 2020
Elections municipales 2020: VOUNEUIL sous BIARD
La commune est traditionnellement administré par la droite qui remporte des majorités très confortables face à la gauche.
Lors des scrutins nationaux, la gauche l'emportant jusqu'à ces dernières années. La République en Marche a fait une percée assez nette. le RN a peu à peu progressé au point d'atteindre les 20%..
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Elections municipales 2020: MIGNALOUX-BEAUVOIR
Dans cette commune où la
gauche a pris le pas sur la droite dans les années 2000 mais a reculé en raison
d’un score assez élevé de la République en marche, le RN reste autour de la
barre des 10%.
Le maire sortant, élu pour
la 1ère fois en 2001, ne se représente pas. Il était même le seul en
lice lors des deux derniers scrutins. Il
est à la tête d’un conseil de centre gauche. Une adjointe d’efforcera de
prendre sa succession.
Elections municipales 2020: SAINT BENOIT
C’est le fief modéré du sud
de l’agglomération. Après André Coquema, Dominique Clément administre la cité
depuis 2001. La droite obtient de nettes majorités supérieures à 60%, y compris
lorsque la commune dérive vers la gauche lors des scrutins nationaux. La tête
de liste de gauche de 2008 a même fini par rejoindre la liste Clément pour les municipales de 2014. La fédération du
PS a dû alors rappeler que le PS soutenait la liste de gauche conduite par
Hervé Piquion. Tout ce la pour dire que
le score de la droite est montée vers un sommet inégalé, tandis que celui de la
gauche devenait abyssal.
En 2020, on ne compte
qu’une liste se réclamant du maire sortant qui ne se représente pas.
Le RN demeure faible à
Saint Benoît tandis que LRM monte volontiers très haut.
Elections municipales2020: POITIERS
Le tournant
de 1977
L'élection municipale de Poitiers de 1977 constitue un tournant dans la vie politique locale en mettant un terme à plusieurs décennies de gestion modérée puis gaulliste. En fait, la commune dérivait peu à peu vers cette issue, en raison d'un développement rapide à l'origine de quartiers nouveaux pourvoyeurs de nouveaux électeurs: les Couronneries par exemple. Ainsi, l'élection du gaulliste Pierre Vertadier en 1965 contre le modéré Jacques Masteau en 1965 constitue un bon indice de l'évolution en profondeur qui affectait Poitiers: le "mouvement" gaulliste, l'emportait sur "l'immobilisme" modéré.
Sans doute Pierre Vertadier commit l'erreur de vouloir aller trop vite et trop loin dans la modernisation. Taxé d'urbaniste pompidolien à l'instar de Pradel à Lyon, sa popularité résista difficilement aux coups des pelleteuses chargées de faire place nette en plein coeur historique pour construire des halles couleur béton surmontant un parking souterrain... Battu lors des cantonales de 1976 dans le canton de Poitiers sud tandis que son rival centriste Jacques Grandon était réélu dans le canton de Poitiers nord, il renonçait à se représenter lors des municipales de 1977.
Face à la liste d'union de la gauche conduite par le socialiste Jacques Santrot, une liste centriste, et une liste de la majorité (de droite) conduite par Jacques Grandon secondé par Jean-Yves Chamard, maire-adjoint sortant, s'efforçaient de prendre la succession de Pierre Vertadier. La gauche prenait légèrement l'avantage sur la droite au 1er tour. Eliminée, la liste centriste marginalisée laissait ses électeurs libres de leur choix. La conjoncture nationale achevait d'aider le mouvement de bascule. Jacques Santrot prenait la tête de la commune, appartenant à cette génération de maires socialistes du grand ouest qui remportaient des mairies longtemps démocrates-chrétiennes ou modérées (Rennes, La Roche-sur-Yon, Angoulême...).
La droite à la peine
Depuis, la droite locale tente de reconquérir la mairie en tentant des configurations différentes. Jacques Grandon échoue à nouveau en 1983 avec un score équivalant à celui de 1977. Michel Roger n'a guère plus de succès en 1989, y compris avec le maintien de la liste des Verts au 2ème tour de scrutin. La droite chute alors à 41% des voix. Jean-Yves Chamard se casse les dents dès le 1er tour en 1995, l'écart est alors de 10%. Il est vrai que la gauche bénéficie pleinement de l'urbanisation des quartiers sud qui lui sont favorables.
Consciente de son manque de renouvellement, la droite choisit une tête de liste totalement nouvelle en 2001 en la personne d'Elisabeth Morin. Amie très proche de de Jean-Pierre Raffarin qui ne lui a pas encore laissé les clés de la région, elle mène une campagne active, tandis que J.Santrot est gêné par deux listes d'extrême-gauche plutôt pugnaces. La conjoncture nationale se révèle aussi favorable à la droite. Le second tour est plus serré qu'on ne le prévoyait: les problèmes de reports de voix et la mobilisation de l'électorat de droite permettent alors à la liste Morin de bondir de 42 à 47% des voix. En fin de compte, la droite retrouve son score habituel, celui de 1977...
Le creux pour la gauche se situe en 2002. Tandis que Jean-Yves Chamard retrouve au sud, sans difficulté, son siège de député, le socialiste sortant Alain Claeys est soumis à un ballotage difficile au nord. Entre-temps, la gauche a perdu le canton de Poitiers 4 suite au décès de son titulaire, Jean-Luc Gaboreau. La remontée vient ensuite avec la conquête de la circonscription sud par Catherine Coutelle. Les cantons tombent un à un dans l'escarcelle du PS seul le 5ème lui échappant sur les 7 que compte la commune. A chaque élection, la gauche creuse l'écart. Alain Clayes est élu dès le 1er tour en 2008 à la tête d'une liste de type gauche plurielle. Mais, si la concurrence de la liste de LO ne lui a pas porté préjudice, la liste NPA-Alternatifs obtient un élu. En face, les centristes de Philippe Mahou et la droite de Stéphane Braconnier ont constitué deux listes. Les résultats montrent un MoDem puissant.
2014: on rebat les cartes?
Le scrutin des municipales de 2014 commence par des complications à droite. Alors que l'ancien député Eric Duboc tente un retour à la tête d'une liste centriste, il est désavoué par le Modem et l'UDI qui rallient la liste UMP de Jacqueline Daigre. Il y a donc deux listes en concurrence. Sans compter qu'une liste du FN est constituée, sa candidature étant une première à Poitiers.
L'élection municipale de Poitiers de 1977 constitue un tournant dans la vie politique locale en mettant un terme à plusieurs décennies de gestion modérée puis gaulliste. En fait, la commune dérivait peu à peu vers cette issue, en raison d'un développement rapide à l'origine de quartiers nouveaux pourvoyeurs de nouveaux électeurs: les Couronneries par exemple. Ainsi, l'élection du gaulliste Pierre Vertadier en 1965 contre le modéré Jacques Masteau en 1965 constitue un bon indice de l'évolution en profondeur qui affectait Poitiers: le "mouvement" gaulliste, l'emportait sur "l'immobilisme" modéré.
Sans doute Pierre Vertadier commit l'erreur de vouloir aller trop vite et trop loin dans la modernisation. Taxé d'urbaniste pompidolien à l'instar de Pradel à Lyon, sa popularité résista difficilement aux coups des pelleteuses chargées de faire place nette en plein coeur historique pour construire des halles couleur béton surmontant un parking souterrain... Battu lors des cantonales de 1976 dans le canton de Poitiers sud tandis que son rival centriste Jacques Grandon était réélu dans le canton de Poitiers nord, il renonçait à se représenter lors des municipales de 1977.
Face à la liste d'union de la gauche conduite par le socialiste Jacques Santrot, une liste centriste, et une liste de la majorité (de droite) conduite par Jacques Grandon secondé par Jean-Yves Chamard, maire-adjoint sortant, s'efforçaient de prendre la succession de Pierre Vertadier. La gauche prenait légèrement l'avantage sur la droite au 1er tour. Eliminée, la liste centriste marginalisée laissait ses électeurs libres de leur choix. La conjoncture nationale achevait d'aider le mouvement de bascule. Jacques Santrot prenait la tête de la commune, appartenant à cette génération de maires socialistes du grand ouest qui remportaient des mairies longtemps démocrates-chrétiennes ou modérées (Rennes, La Roche-sur-Yon, Angoulême...).
La droite à la peine
Depuis, la droite locale tente de reconquérir la mairie en tentant des configurations différentes. Jacques Grandon échoue à nouveau en 1983 avec un score équivalant à celui de 1977. Michel Roger n'a guère plus de succès en 1989, y compris avec le maintien de la liste des Verts au 2ème tour de scrutin. La droite chute alors à 41% des voix. Jean-Yves Chamard se casse les dents dès le 1er tour en 1995, l'écart est alors de 10%. Il est vrai que la gauche bénéficie pleinement de l'urbanisation des quartiers sud qui lui sont favorables.
Consciente de son manque de renouvellement, la droite choisit une tête de liste totalement nouvelle en 2001 en la personne d'Elisabeth Morin. Amie très proche de de Jean-Pierre Raffarin qui ne lui a pas encore laissé les clés de la région, elle mène une campagne active, tandis que J.Santrot est gêné par deux listes d'extrême-gauche plutôt pugnaces. La conjoncture nationale se révèle aussi favorable à la droite. Le second tour est plus serré qu'on ne le prévoyait: les problèmes de reports de voix et la mobilisation de l'électorat de droite permettent alors à la liste Morin de bondir de 42 à 47% des voix. En fin de compte, la droite retrouve son score habituel, celui de 1977...
Le creux pour la gauche se situe en 2002. Tandis que Jean-Yves Chamard retrouve au sud, sans difficulté, son siège de député, le socialiste sortant Alain Claeys est soumis à un ballotage difficile au nord. Entre-temps, la gauche a perdu le canton de Poitiers 4 suite au décès de son titulaire, Jean-Luc Gaboreau. La remontée vient ensuite avec la conquête de la circonscription sud par Catherine Coutelle. Les cantons tombent un à un dans l'escarcelle du PS seul le 5ème lui échappant sur les 7 que compte la commune. A chaque élection, la gauche creuse l'écart. Alain Clayes est élu dès le 1er tour en 2008 à la tête d'une liste de type gauche plurielle. Mais, si la concurrence de la liste de LO ne lui a pas porté préjudice, la liste NPA-Alternatifs obtient un élu. En face, les centristes de Philippe Mahou et la droite de Stéphane Braconnier ont constitué deux listes. Les résultats montrent un MoDem puissant.
2014: on rebat les cartes?
Le scrutin des municipales de 2014 commence par des complications à droite. Alors que l'ancien député Eric Duboc tente un retour à la tête d'une liste centriste, il est désavoué par le Modem et l'UDI qui rallient la liste UMP de Jacqueline Daigre. Il y a donc deux listes en concurrence. Sans compter qu'une liste du FN est constituée, sa candidature étant une première à Poitiers.
A gauche, les Verts se sont
placés très vite dans l'opposition au maire sortant PS, ralliant même à eux des
membres de CAP21. A l'issue de manœuvres pour le moins complexes, le PC rejoint
la liste PS accompagné de quelques PG. Le reste du Front de Gauche (PG, GA,
GU...) constitue une liste tripartite Verts-Front de Gauche-NPA, cas alors unique
en France, la liste « Osans Poitiers ». A côté subsiste la liste LO.
Le maire sortant, Alain Claeys, arrive en tête avec un gros tiers des voix. En face, les deux listes du centre et de droite se trouvent dans la même situation. La situation est chaude pour le second tour. D’un côté, le FN se maintient ce qui bloque une partie des voix de droite, de l’autre, Osons Poitiers fait la même chose, gelant ainsi une partie des voix de gauche. Cas inédit pour Poitiers : la tenue d’une quadrangulaire.
Le maire sortant, Alain Claeys, arrive en tête avec un gros tiers des voix. En face, les deux listes du centre et de droite se trouvent dans la même situation. La situation est chaude pour le second tour. D’un côté, le FN se maintient ce qui bloque une partie des voix de droite, de l’autre, Osons Poitiers fait la même chose, gelant ainsi une partie des voix de gauche. Cas inédit pour Poitiers : la tenue d’une quadrangulaire.
Il est difficile de dire
comment les voix se sont redistribuées entre les listes d’un tour à l’autre.
Reste que le retrait de la liste centriste d’Eric Duboc a dû nuire à la
dynamique de la liste UMP. Une fusion centre-UMP aurait pu être gage de
victoire pour la droite. En fin de compte on aurait réécrit l’histoire des
élections de 1977.
La commune est en tout cas
de plus en plus à gauche lors des scrutins nationaux, LRM entamant une partie
de son capital. Le RN est faible et ne perce pas.
Pour 2020, on en est à 5
listes de gauche : LO, NPA, Osons, PS, écologistes-PCF-divg, une de la
République en Marche, une LR et une RN.
Elections municipales 2020: NEUVILLE de POITOU
Après les deux mandats du
RPR Bernard Champalou de 1983 à 1995, la commune passe aux mains du PS Jean
Petit jusqu’en 2008. En 2001, il du compter avec le maintien d’une seconde
liste de gauche.
En 2014 Gérard Chapelet
(gauche) fait face à la liste de Séverine Saint Pé (LR) qui l’emporte. Elle est
élue conseillère départementale en 2015.
La poussée de RN se fait
peu à peu de plus en plus nette à Neuville : il atteint maintenant le
25%.. LRM tourne autour de 20 à 30 % selon les
scrutins . La gauche demeure dans les 30- 40 %. Au demeurant, le
Neuvillois est globalement favorable au PS, mais sa capitale a un vote assez
serré. C’est ce qui explique cette alternance fréquente à la mairie.
Elections municipales 2020: NAINTRE
La politique locale à
Naintré est, on pourrait dire épicée. Les plus anciens diront que tout cela
remonte aux élections de 1983 lorsque les socialistes ont pris la mairie aux
communistes contre l’avis de la fédération du PS. Depuis tout a été fait,
depuis les croisements de candidats entre listes , les croisements entre listes
elles-mêmes, une tentative d’OPA centriste ratée…
Dans un 1er
temps, en 2008, Christian Michaud s'impose alors dès le 1er tour avec 56% des
voix face à la liste PS officielle conduite par Christine Piaulet et à la liste
de droite. En 2004, C. Michaud avait été élu conseiller général du canton de
Châtellerault sud auquel appartient Naintré. Mais, lors des élections
législatives de 2012, il n’obtient pas l’investiture qu’il espérait de la part
du PS. Les instances nationales du parti ont tout simplement réservé la
circonscription aux Verts. Tandis que Véronique Massonneau devient députée, C.
Michaud est proprement exclu du PS.
Lors des dernières
municipales, il tente de nouveau sa chance mais est battu par Christine Piaulet
alors PS, et soutenue par les Verts et le PCF. Rappelons que pour simplifier
les choses, l’ancien maire Bernard Rimbeau –celui qui a chassé les communistes
en 83- était de retour !
Actuellement, deux listes
se présentent face à celle de la maire sortante, celles de C. Michaud et
de JF Poisson Générations). Avec trois
listes PS ou proche de lui, c’est donc la routine.
Reste qu’il demeure
surprenant que le RN ne tente pas sa chance ici : avec un score qui peut
frôler les 40% lors des scrutins il des chances de l’emporter.
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mardi 21 janvier 2020
Elections municipales 2020: MONTMORILLON
Montmorillon a la
réputation d’être de droite et ne la détrompe pas. Seule exception, un mandat à
gauche de 1989 à 1995. La RPR Guillaume de Russé prend alors la suite, empochant
au passage le siège de conseiller général. Afin d’empêcher la gauche qui a le
vent en poupe d’empocher la mise, la droite répartie les rôles : le canton
à Guillaume de Russé, la commune au 1er adjoint Yves Bouloux. Guy Gévaudan,
socialiste pourtant bien implanté n’obtient aucun des postes.
La situation est plus
chahutée en 2014. Les initiés diront que l’on ne change pas le centre de
circulation du centre-ville de sa commune avant les municipales. La gauche
toujours conduite par Guy Gévaudan qui pouvait espérer l’emporter est alors concurrencée
par la liste conduite par Christophe Cafardy, de centre-gauche. Le maintien de
cette 3ème liste au second tour assure la réélection d’Yves Bouloux.
Celui-ci se heure par la suite à des problèmes locaux liés à la fermeture de
classes. Le conseil municipal est perturbé par une manifestation : de l’inédit
ici !
Yves Bouloux devient
sénateur. Il démissionne de son poste de maire en 2018 pour se mettre en
conformité avec la loi anti cumul des mandats, puisqu’il est aussi conseiller
régional.
Ernest Colin termine le
mandat. Il ne se représente pas en 2020.
Jean-Yves Noyer prend la
tête de la liste de droite, face à Guy Gévaudan et Christophe Cafardy étiqueté
la République en marche.
Elections municipales 2020: MIGNE-AUXANCES
La commune a peu à peu
dérivé à gauche. Fief UDR avec Pierre Sauvion, elle fut administré de 1983
à1999 par une sorte de coalition gauche-droite très style France en marche
avant la lettre. Le fait de démissionner en 1999 pour permettre à Didier Moreau
de conserver la mairie cette fois-ci à gauche a échoué. C’est ainsi que le
divers droite Patrice Auzanneau fut élu pour 1 mandat.
En 2008, la divers gauche Florence
Jardin devient maire. Elle est réélue en 2014 face à deux listes de droite.
Pour 2020, elle est
candidate à sa succession tandis que certains de ses colistiers constituent une
liste séparée.
Elections municipales 2020: LOUDUN
Il faut reconnaître que le
départ de René Monory, maire de 1959 à 1999 a entraîné quelques soucis locaux
au point que l’on a « usé » 4 maires en 20 ans. La mode est devenue
celle des triangulaires au second tour.
La 3ème liste, celle de gauche n’y a guère gagné, la commune confirmant
son encrage historiquement à droite.
En 2020, le maire sortant,
Joël Dazas se représente . Il trouvera sur sa route Romain Bonet, ancien responsable départemental
des Républicains. Il faudra à celui-ci toute l’énergie de ses 32 ans
et bien de l’habileté pour permettre à sa liste de l'emporter. Mais Loudun n'est jamais avare de surprises électorales!
Elections municipales 2020: JAUNAY-CLAN
La commune de Jaunay-Marigny créée le 1/1/2017 associe Jaunay-Clan et Marigny-Brizay.
Qui parle de Jaunay-Clan
pense forcément Francis Girault. Après avoir pris la succession de son père, il
connaît des débuts difficiles puisqu’il est battu en 1977 par l’amiral
Albert-Charles Joire-Noulens. Ses diplômes et ses hautes fonctions en faisaient
un adversaire coriace.
F. Girault prend sa
revanche dès le premier tour en 1983 pour être sans cesse réélu avec des scores
plus que confortables. En 2014, il ne se représente pas et lègue le poste à
Jérôme Neveu qui est largement adoubé par les électeurs. L’année suivante, F
Girault est élu conseiller départemental du nouveau canton de Jaunay-Clan. Il
est conseiller général de Saint-Georges-les-Baillargeaux depuis 1973.
En 2020, le débat local
semble devoir s’animer d’après ce qu’on lit dans la presse locale. Mécontent de
son successeur F. Girault a parrainé une liste contre lui. Elle est conduite
par Carole Pinson. Aux dernières nouvelles, l’ancien maire donne de sa personne
pour soutenir sa pouliche en intervenant dans les réunions de J Neveu. Les
journalistes de la NR et de Centre-Presse en ont aussi pris pour leur grade au
point qu’une réponse circonstanciée soit rédigée et publiée illico.
Sur ce, l’ancien président
du conseil général, Claude Bertaud a fini par rappeler certains faits à F
Girault. Pour être clair, en 2008, ce dernier dans son envie irrépressible d’empêcher
Alain Fouché de rester au perchoir départemental, a failli faire élire un
président socialiste alors que la majorité de l’assemblée était à droite !
Aujourd’hui, c’est donc
cloche-merle à Jaunay Clan. Reste à la gauche l’envie de tirer favorablement
parti de la situation.
La droite et le RN sont
autour de 20%, la gauche de 30%. La percée de LRM n’est pas négligeable avec
25-30%
Elections municipales 2020: FONTAINE-LE-COMTE
Les résultats récents sont
rapidement commentés : Philippe Brothier prenait la tête d’une liste qui
ne trouvait pas d’adversaire sur sa route. L’ancien député suppléant PS ne se
représente pas en 2020. Sylvie Aubert
souhaite lui succéder.
On remarque une chute
permanente de la droite depuis le début des années 2000. Le RN progresse mais
n’obtient pas durablement des scores élevés. La gauche dominante subit la
concurrence efficace de LRM puis se
redresse.
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