samedi 12 février 2011

Cantonales 2011: Situation globale

Au terme de tous les messages sur les canton, on peut imaginer cette situation:

Cantons acquis à la gauche: 6
Châtellerault ouest et sud
Lusignan
Neuville-de-Poitou
Poitiers 4 - Saint Benoît
Saint-Julien-l'Ars

Cantons acquis à la droite:6
Loudun
Moncontour
Saint-Gervais-les-Trois-Clochers
La Trimouille
Les Trois Moutiers
Vouillé-la-Bataille

Chauds à gauche: 2
Civray
Lussac-les-Châteaux

Chauds à droite:5
Charroux
Chauvigny
Couhé
Mirebeau
Pleumartin

A lire cette liste, on voit que rien n'est joué sauf en cas de forte poussée de la gauche comme aux régionales de 2010. Les pronostiqueurs auront donc de la salive à dépenser!

La majorité bascule à gauche si la droite perd trois sièges.

jeudi 10 février 2011

Cantonales 2011: le canton de Poitiers IV

Ce canton est typique de ces redécoupages de 1982 à la sauce socialiste: une part de commune centre de gauche à laquelle on ajoute une commune de droite de la périphérie. Sans vouloir démoraliser la gauche, disons que Saint-Benoît malgré des scores plus serrés, reste tout de même orientée à droite, surtout aux cantonales.
Comme d'habitude, celui qui manie les ciseaux du redécoupage électoral travaille pour lui, et comme d'habitude il ne bénéficie pas de son travail. L'électorat est ingrat. Il faut dire qu'une inconnue avait été oubliée dans l'équation: Les quartiers de Poitiers choisis votent très à gauche, encore faut-il qu'ils votent. Saint Benoit vote plutôt à droite, encore faudrait-elle qu'elle s'abstienne.
Pour l'avoir compris très tôt, le maire divers droite de saint-Benoît a remporté le canton dès sa création. les socialistes poitevins ont changé à chaque fois de candidat sans pour autant réussir à motiver l'électorat de Poitiers. Seuls Jean-Luc Gaboreau puis son épouse sont parvenus à se faire élire. Il faut dire que la pléthore des candidatures est l'une des faiblesse de la gauche sur ce canton où le candidat du PS doit récupérer les suffrages qui se sont portés sur 5 autres candidats au 1er tour.
Cette fois-ci on annonce une multiplication des candidatures à droite. Bref la conseillère sortante voit ainsi ses chances renforcées. Dommage pour la droite qui pouvait nourrir un petit espoir de récupérer un siège.
Les résultats antérieurs à 1982 ont été obtenus en agrégeant les résultats des scrutins précédents.

Dispersion à gauche, concentration à droite
Le PCF jadis fort, obtient autour des 8% en l'absence de l'extrême gauche. Celle-ci cumule 5% à plusieurs candidats. Son score de 1973 était celui du candidat PSU-GAM. En eaux basses, le PS tombe à 20% mais a un potentiel de 35-40%.
Le FN se situe près des 10%. La droite modérée est au minium à 40%.














Une part
icipation souvent décevante











Un canton qui dérive à gauche












La clé du scrutin en 3 graphiques
















Candidats: l'embarras du choix... surtout à gauche


Cantonales 2011: le canton de Neuville

Ce fut le canton de l'inoxydable socialiste Serge Chamoret qui fit 5 mandats. La succession ne fut alors pas simple puisqu'elle entraîna une triangulaire en 2004 entre le candidat socialiste officiel Yves rouleau et le maire de Vendeuvre Henri Renaudeau . La droite ne parvint pas alors à tirer bénéfice de la situation, pas plus d'ailleurs que durant les scrutins précédents. Rappelons simplement qu'en 1983 le RPR Bernard Champalou prend la mairie de Neuville à Serge Chamoret. Deux ans plus tard, il échoue aux cantonales.
L'électorat de ce canton est de plus en plus nombreux car la population augmente fortement tout autour de Chasseneuil-du-Poitou et de Jaunay-Clan. Les "portes du futur" sont toutes proches pour ne pas dire déjà dans le canton.
La situation semble s'être calmée à gauche en 2011, elle l'est encore plus à droite: alors, avantage Rouleau?

Un fief socialiste

Le PCF obtint dans le passé de bons scores, mais il dépasse aujourd'hui péniblement les 5%, en particulier en cas de candidature d'extrême-gauche. Le PS de ce fait se situe dans la fourchette des 35-40%. Les Verts obtiennent 6-7% et peuvent faire des pointes à 10%. Le droite modérée autour des 35% est concurrencée par le FN qui atteint les 10% très régulièrement et peut flirter avec les 15%.













Un nombre d'inscrits qui explose












Une participation qui a parfois un hoquet













Une gauche pas toujours majoritaire










L'ensemble des familles politiques est représenté


Cantonales 2011: le canton de Saint Julien l'Ars

Ce canton dérive à gauche depuis 30 ans à cause de la périurbanisation pictave. Il a aussi longtemps causé de la dépression au sein du PS départemental en raison de son carcatère anormalement récalcitrant aux ambition socialiste. Résumons: après le départ du conseiller général divers gauche car pas vraiment de droite mais réélu toute de même contre le programme commun, Emile Bachon, le maire divers droite de Jardes, Gonzague de Chalain est élu et réélu. Le PS a beau changer ses candidats tandis que le PCF n'est guère loin des 10% de voix, rien n'y fait. Enfin de compte, Michel Burlot, 1er magistrat de Bonnes finit par s'imposer en 1998 alors que Gonzague de Chalain lui avait fait passer un mauvais quart d'heure en 1992. Depuis, M. Burlot a creusé l'écart. Il s'efforcera de passer la main cette année à un ancien radical de gauche devenu socialiste, Xavier Moinier. On ne voit guère dans les candidatures actuelles ce qui pourrait empêcher cette succession de se faire d'autant plus que Xavier Moinier s'est "fait la main" aux régionales de 2010. Avec un score désormais à plus de 65% dans les autres élections, la gauche paraît tenir fermementle canton.

Un PS de plus en plus fort

FN: 7-8%, droite dans les 35-40%, écologistes sous la barre des 10%, communistes en baisse à cause de la concurrence de l'extrême-gauche, PS à plus de 30%













Dérive à gauche aux cantonales










Dérive à gauche aux autres scrutins











Participation plutôt chaotique












Augmentation du nombre de candidats pour tout le monde

Cantonales 2011: le canton de Saint Gervais

A Saint Gervais, depuis 25 ans, on n'aime guère les surprises. Passé l'épisode Bernard Givelet, elu socialiste suite aux dissensions de la droite, le vainqueur divers droite définitif fut Jacques Boulas, habitué à des élections de maréchal dès le 1er tour.
Il faut dire que dans ce canton sérieusement de droite, la gauche n'a guère de risque de remporter le siège. En dehors du PCF, elle n'a guère de candidats locaux à présenter et le parachutage depuis Châtellerault est généralement la règle. Il se dit que la faiblesse des socialistes locaux ne serait qu'un dommage collatéral des querelles châtelleraudaises... A ce jeu, le PS culmine à 20% et le PCF à 5% tandis que les Verts réunissent 7% des voix. Seul un FN susceptible d'atteindre, voire de dépasser les 10% peut empêcher l'élection du successeur désigné de Jacques Boulas. Enfin, si les divisions à droite qui font des ravages conséquents dans le département n'affectent pas le canton en fin de campagne.

Cantonales: avantage à la droite 1













Autres s
crutins: avantage à la droite 2











Une participation irrégulière













De nombreux parachutés à gauche et pas de contestation à droite

Cantonales 2011: le canton de Lussac-les-Châteaux

Les divisions de la droite lui ont fait perdre un canton qui lui était pourtant acquis. Alors que Michel Maupin s'était imposé malgré des candidatures divers droite, il décède peu après les cantonales de 1992. Sa succession nourrit de nombreuses ambitions et surtout celle d'empêcher Jean-Claude Girardin de devenir conseiller général. Comprenne qui pourra. Robert Bon, communiste de tous les scrutins, très connu dans le canton s'impose alors "au finish" dans une élection partielle qui est restée mémorable puisque l'un des cantons les plus à droite de la Vienne plaçait alors à sa tête un conseiller général communiste.
Les erreurs nourrissant l'expérience, la droite recommença derechef à se déchirer en 1998 au détriment cette fois-ci de Jean-Claude Compain, alors maire du chef-lieu. Et Robert Bon de repartir pour un nouveau mandat. L'accident devenait selon les observateurs avertis une tendance sur le long terme dont su bénéficier le socialiste Thierry Mesmin en 2004.
Ce canton reste difficile pour la gauche même si les régionales de 2010 lui ont été particulièrement favorables. Les législatives de 2002 avaient été symétriquement très favorables à la droite. Bref, ici, on est habitué à des "swings" assez forts comme disent nos amis anglo-saxons, des retours de balancier comme on dirait chez nous.
Le fait d'être sortant avantage Thierry Mesmin ainsi que configuration des candidatures pour le poste de remplaçant. Enfin, le conseiller général est devenu maire de Persac.


Un fief de droite passé à gauche














Une participation toujours autour de 70%









Un canton où le balancier gauche/droite a une forte amplitude










Une d
roite très riche en candidatures

Cantonales 2011: le canton de Lusignan

La succession de Jean-Michel Quintard, inamovible conseiller général de centre-gauche fut impossible à gérer pour la gauche. Lionel Huguet, devenu maire de Lusignan finit par s'imposer en 1985 après une 1ère candidature en 1979. Il n'a connu que des élections somme toute confortables au second tour à cause d'une gauche assez diverse mais aussi assez forte au 1er tour. Le FN ne l'a jamais vraiment menacé, avec 6-7% des voix.
En 1995, René Gibault prend la mairie de Lusignan à Lionel Huguet. A sa deuxième candidature, il lui ravit le canton en 2004. Dans ce canton qui vote à gauche à tous les scrutins depuis le début les régionales de 2004, on ne voit pas un candidat de droite se faire élire conseiller général.

Une gauche en progrès

Le PCF se situe à 7-8%, tandis que l'extrême-gauche reste faible. Le PS est parvenu à récupérer l'héritage de centre-gauche. Les Verts peuvent espérer peser dans les 7%, tandis que le FN se situe dans les 7-8%.













Un canton orienté à gauche











Une bonne participation












Un système de candidatures classique


Cantonales 2011: le canton de Moncontour

Dans ce canton traditionnellement de droite, le conseiller général centriste était réélu dès le 1er tour avec une forte majorité. Enfin, c'était le cas de Louise Lesage car l'arrivée de Martine Ducroz en 1992 a remis en cause ce système. A droite, le scrutin se déroule entre maires du canton capables de risquer de faire gagner la gauche comme en 2004, puisque 3 d'entre-eux s'étaient maintenus au second tour. Le maire du chef-lieu, Edouard Renaud, avait fini par l'emporter. Tout cela prêterait à rire à droite si désormais la gauche ne menaçait pas la présidence du conseil général. Sans doute faut-il aussi y voir un délitement de l'autorité monoryste dans le Loudunais.
Les candidatures de gauche font elles preuves d'une certaine fluidité hors PCF. Tout candidat socialiste semble devoir se représenter sous une nouvelle étiquette au scrutin suivant. Cela n'arrange pas les affaires de la gauche qui n'a guère d'espoir de s'imposer.

Une droite très forte

Le PCF est quasiment inexistant et les Verts ne sont guère plus en forme. Le PS peut remporter un quart des suffrages, et dépasser les 40% au second tour en cas de duel contre la droite. Le FN est dans les 6-7%. L'élection consiste donc en une bataille entre notables de droite et du centre.













Un nombre d'électeurs en chute libre













Une bonne participation












Un canton orienté à droite dans les autres types de scrutin











Des candidatures pléthoriques

mercredi 9 février 2011

Cantonales 2011: le canton de Vouillé

L'unique question ici, c'est de savoir à quel tour sera réélu Claude Bertaud. Il faut remonter à 1985 et donc à la question de la succession du centriste Robert Gerbier lui aussi habituellement réélu au 1er tour pour qu'il y ait eu deux tours de scrutin. Et, peu importe la configuration et le nombre de candidats: le score du sortant oscille entre 60 et 70% des voix.
L'unique espoir de la gauche peut reposer sur une lente dérive vers la gauche de ce canton qui connaît d'importantes transformations liées à la périurbanisation. C'est selon ce processus qu'un des cantons les plus à droite de la Vienne, la Villedieu du Clain a fini par basculer à gauche. Mais, dans ce domaine la patience est de rigueur. La conjoncture défavorable à l'UMP n'affectera pas le score du président du conseil général sortant.
Bref, c'est l'un des cantons les plus difficiles pour la gauche.

Une droite prédominante

Le FN est cantonné à 6-7%. Le PCF ne passe pas la barre des 5% notamment en présence de candidats d'extrême gauche. Le PS atteint volontiers les 30%. Les Verts peuvent approcher les 10%.












Un canton qui file vers la gauche aux autres scrutins












Une bonne participation












Des candidats qui changent sans cesse à gauche

Cantonales 2011: le canton de Couhé

Couhé est l'un des espoirs cachés du PS. Ce canton notoirement orienté à droite depuis des décennies élit pendant des années Guy Robert, centriste affable et consciencieux, soutien indéfectible de René Monory. La gauche, en pointe quand elle arrivait à trouver un candidat en plus de celui du PCF, dépassait alors allègrement les 20% des voix.
C'est André Sénécheau, lui aussi centriste qui mit fin au règne de Guy Robert en 1992 en se maintenant au second tour. Depuis, les triangulaires sont devenus un mode de fonctionnement habituel. En 1998, un centriste se maintint sans succès pour tenter de venger Guy Robert. En 1998, un élu de droite tenta sa chance. En 2004, c'est la maire de Couhé, Léone Couturier qui tenta de prendre le poste.
Pendant ce temps, le score du candidat PS ou soutenu par cette formation progressait. Des communes dont le chef lieu de canton sont passées à gauche. La gauche progresse sur le long terme aux scrutins nationaux et régionaux. C'est d'ailleurs là que se situe sans doute l'épine dans le pied d'André Sénécheau. Conseillé selon les mauvaises langues par Alain Fouché, il se présente aux législatives de 2007 contre le candidat UMP Gérard Herbert. Beaucoup attribuent à cette malheureusement initiative couronnée d'insuccès l'élection du député socialiste Jean-Michel Clément au second tour... Une des vagues consécutives à cette interprétation des choses frappe actuellement le canton de Chauvigny. Bref, cela pourrait "swinguer" à Couhé! Canton donc à suivre.

Une droite prédominante













Une participation très convenable












Un canton qui vote
plus à gauche qu'avant










Cantonales: la gauche pendant longtemps à l'abri d'une victoire











Une offre de plus en plus large en matière de candidatures

Cantonales 2011: le canton de Châtellerault sud

Châtellerault sud, canton créé en 1973 puis redécoupé en 1979 fut longtemps la chasse gardé du PCF. Le maire de Naintré, Robert Sauvion, devançait donc systématiquement le candidat socialiste originaire de la commune de Châtellerault, puis l'emportait nettement au second tour. La droite, le plus souvent désorganisée présentant plusieurs candidats fut même éliminée du second tour en 1985. R. Sauvion était alors réélu avec 100% des exprimés puisqu'il avait bénéficié du désistement socialiste.
Malgré ce résultat, il faut se souvenir que R. Sauvion siégeait depuis 2 ans dans l'opposition au conseil municipal de Naintré. Le socialiste Bernard Rimbeau s'était en effet emparé du poste de maire suite à une élection triangulaire en 1983, pour se faire réélire dans les mêmes conditions en 1989 puis en 1995. Cette situation pour la moins ubuesque -désistement aux cantonales/maintien aux municipales) eut des conséquences sur les cantonales de 1992 qui se tinrent dans un contexte très anti-Cresson. Malgré le désistement de Claude Pasquay en faveur du PCF, un jeune centriste, Ghislain Delaroche, l'emportait au second tour.
C'est dans ce contexte que Bernard Rimbeau tenta de se faire élire conseiller général en 1998. La mémoire de l'électorat communiste n'étant alors pas vraiment défaillante, Ghislain Delaroche rempilait pour un nouveau mandat.
Il faut donc attendre 2004 et la pacification des relations entre communistes et socialistes -qui n'impliquait d'ailleurs pas l'éradication des querreles internes au PS- pour que Christian Michaud élu maire de Naintré à la faveur d'une partielle en 2001 enlève le siège de conseiller général avec une nette majorité.
La situation est à ce jour plutôt simple pour cette année, et l'on ne voit pas bien ce qui empêcherait une réélection de Christian Michaud qui a survécu à toutes les chausse trappes que ses propres amis ont bien voulu lui faire.

Un rapport de force gauche/droite assez serré mais souvent en faveur de la gauche

Jadis bien implanté, le PCF a décliné et remporte environ 12-13% des voix. De ce fait le PS est rendu à des scores de 30-35%. Les Verts passent difficilement la barre des 5-6%. C'est d'ailleurs le score cumulé des candidats d'extrême gauche. Le FN en pointe dépasse les 15% ce qui réduit d'autant l'espace de la droite modérée (30-32%)













Une participation traditionnellement peu importante












Un canton qui
dérive à gauche










L'habitude d'une multitude de candidatures


Cantonales 2011: le canton de Chatellerault ouest

Les élections demeurent toujours une aventure à Châtellerault, tant le feuilleton politique est riche. Tout est étonnamment calme cette année.
Rappelons que ce canton fut créé en 1982, et découpé sur mesure pour Edith Cresson. Assez logiquement, la maire de Thuré puis de Châtellerault fut élue et réélue. Le boulet ne passa pas loin en 1992 dans un contexte national particulièrement difficile pour Edith Cresson. Cette élection médiatisée contribua à lancer la carrière d'un jeune RPR, Philippe Rabit, grand "ami" comme chacun sait de Jean-Pierre Abelin.
Le siège échut au successeur d'Edith Cresson en 1998, le socialiste Joël Tondusson. Une autre carrière électorale commençait, celle de Gilbert Guérineau, ancien chef de cabinet d'Edith Cresson. Celui qui s'estimait l'héritier naturel et ne fut pas désigné, porta alors la contestation dans le canton de Châtellerault ouest au point de se maintenir au second tour. La querelle étant nouvelle et l'électorat pas encore lassé, Philippe Rabit ne put tirer parti de l'affaire. En 2004, G. Guérineau se maintient au second tour mais ne dépose pas de bulletin.
Après des péripéties dans la désignation de son candidat, le PS a finalement désigné Michel Guérin. En face, il trouvera sur son chemin Philippe Mis, adjoint au maire chargé de l'urbanisme. Jean-Claude Monaury représentera le Front de Gauche.
Compte tenu que ce canton est l'un des plus à gauche du département, on ne voit pas comment il pourrait basculer à droite, sauf candidature kamikaze de dernière minute à gauche.

Répartition des voix: une gauche très implantée














U
ne participation généralement bonne: un effet des enjeux successifs?












Un canton à gauche sauf aux législatives












Des candidatures assez stables avec de nombreux représentants de l'extrême gauche