vendredi 24 janvier 2020

Elections municipales 2020: VOUNEUIL sous BIARD

La commune est traditionnellement administré par la droite qui remporte des majorités très confortables face à la gauche.
Lors des scrutins nationaux, la gauche l'emportant jusqu'à ces dernières années. La République en Marche a fait une percée assez nette. le RN a peu à peu progressé au point d'atteindre les 20%..


 

 
 

Elections municipales 2020: MIGNALOUX-BEAUVOIR

Dans cette commune où la gauche a pris le pas sur la droite dans les années 2000 mais a reculé en raison d’un score assez élevé de la République en marche, le RN reste autour de la barre des 10%.
Le maire sortant, élu pour la 1ère fois en 2001, ne se représente pas. Il était même le seul en lice lors des deux derniers  scrutins. Il est à la tête d’un conseil de centre gauche. Une adjointe d’efforcera de prendre sa succession.


 

 

 


 

Elections municipales 2020: SAINT BENOIT

C’est le fief modéré du sud de l’agglomération. Après André Coquema, Dominique Clément administre la cité depuis 2001. La droite obtient de nettes majorités supérieures à 60%, y compris lorsque la commune dérive vers la gauche lors des scrutins nationaux. La tête de liste de gauche de 2008 a même fini par rejoindre la liste Clément  pour les municipales de 2014. La fédération du PS a dû alors rappeler que le PS soutenait la liste de gauche conduite par Hervé Piquion.  Tout ce la pour dire que le score de la droite est montée vers un sommet inégalé, tandis que celui de la gauche devenait abyssal.
En 2020, on ne compte qu’une liste se réclamant du maire sortant qui ne se représente pas.
Le RN demeure faible à Saint Benoît tandis que LRM monte volontiers très haut.



 

 

 


 

Elections municipales2020: POITIERS

Le tournant de 1977

L'élection municipale de Poitiers de 1977 constitue un tournant dans la vie politique locale en mettant un terme à plusieurs décennies de gestion modérée puis gaulliste. En fait, la commune dérivait peu à peu vers cette issue, en raison d'un développement rapide à l'origine de quartiers nouveaux pourvoyeurs de nouveaux électeurs: les Couronneries par exemple. Ainsi, l'élection du gaulliste Pierre Vertadier en 1965 contre le modéré Jacques Masteau en 1965 constitue un bon indice de l'évolution en profondeur qui affectait Poitiers: le "mouvement" gaulliste, l'emportait sur "l'immobilisme" modéré.
Sans doute Pierre Vertadier commit l'erreur de vouloir aller trop vite et trop loin dans la modernisation. Taxé d'urbaniste pompidolien à l'instar de Pradel à Lyon, sa popularité résista difficilement aux coups des pelleteuses chargées de faire place nette en plein coeur historique pour construire des halles couleur béton surmontant un parking souterrain... Battu lors des cantonales de 1976 dans le canton de Poitiers sud tandis que son rival centriste Jacques Grandon était réélu dans le canton de Poitiers nord, il renonçait à se représenter lors des municipales de 1977.
Face à la liste d'union de la gauche conduite par le socialiste Jacques Santrot, une liste centriste, et une liste de la majorité (de droite) conduite par Jacques Grandon secondé par Jean-Yves Chamard, maire-adjoint sortant, s'efforçaient de prendre la succession de Pierre Vertadier. La gauche prenait légèrement l'avantage sur la droite au 1er tour. Eliminée, la liste centriste marginalisée laissait ses électeurs libres de leur choix. La conjoncture nationale achevait d'aider le mouvement de bascule. Jacques Santrot prenait la tête de la commune, appartenant à cette génération de maires socialistes du grand ouest qui remportaient des mairies longtemps démocrates-chrétiennes ou modérées (Rennes, La Roche-sur-Yon, Angoulême...).

La droite à la peine

Depuis, la droite locale tente de reconquérir la mairie en tentant des configurations différentes. Jacques Grandon échoue à nouveau en 1983 avec un score équivalant à celui de 1977. Michel Roger n'a guère plus de succès en 1989, y compris avec le maintien de la liste des Verts au 2ème tour de scrutin. La droite chute alors à 41% des voix. Jean-Yves Chamard se casse les dents dès le 1er tour en 1995, l'écart est alors de 10%. Il est vrai que la gauche bénéficie pleinement de l'urbanisation des quartiers sud qui lui sont favorables.
Consciente de son manque de renouvellement, la droite choisit une tête de liste totalement nouvelle en 2001 en la personne d'Elisabeth Morin. Amie très proche de de Jean-Pierre Raffarin qui ne lui a pas encore laissé les clés de la région, elle mène une campagne active, tandis que J.Santrot est gêné par deux listes d'extrême-gauche plutôt pugnaces. La conjoncture nationale se révèle aussi favorable à la droite. Le second tour est plus serré qu'on ne le prévoyait: les problèmes de reports de voix et la mobilisation de l'électorat de droite permettent alors à la liste Morin de bondir de 42 à 47% des voix. En fin de compte, la droite retrouve son score habituel, celui de 1977...
Le creux pour la gauche se situe en 2002. Tandis que Jean-Yves Chamard retrouve au sud, sans difficulté, son siège de député, le socialiste sortant Alain Claeys est soumis à un ballotage difficile au nord. Entre-temps, la gauche a perdu le canton de Poitiers 4 suite au décès de son titulaire, Jean-Luc Gaboreau. La remontée vient ensuite avec la conquête de la circonscription sud par Catherine Coutelle. Les cantons tombent un à un dans l'escarcelle du PS seul le 5ème lui échappant sur les 7 que compte la commune. A chaque élection, la gauche creuse l'écart. Alain Clayes est élu dès le 1er tour en 2008 à la tête d'une liste de type gauche plurielle. Mais, si la concurrence de la liste de LO ne lui a pas porté préjudice, la liste NPA-Alternatifs obtient un élu. En face, les centristes de Philippe Mahou et la droite de Stéphane Braconnier ont constitué deux listes. Les résultats montrent un MoDem puissant.

2014: on rebat les cartes?

Le scrutin des municipales de 2014 commence par des complications à droite. Alors que l'ancien député Eric Duboc tente un retour à la tête d'une liste centriste, il est désavoué par le Modem et l'UDI qui rallient la liste UMP de Jacqueline Daigre. Il y a donc deux listes en concurrence. Sans compter qu'une liste du FN est constituée, sa candidature étant une première à Poitiers.
A gauche, les Verts se sont placés très vite dans l'opposition au maire sortant PS, ralliant même à eux des membres de CAP21. A l'issue de manœuvres pour le moins complexes, le PC rejoint la liste PS accompagné de quelques PG. Le reste du Front de Gauche (PG, GA, GU...) constitue une liste tripartite Verts-Front de Gauche-NPA, cas alors unique en France, la liste « Osans Poitiers ». A côté subsiste la liste LO.
Le maire sortant, Alain Claeys, arrive en tête avec un gros tiers des voix. En face, les deux listes du centre et de droite se trouvent dans la même situation. La situation est chaude pour le second tour. D’un côté, le FN se maintient ce qui bloque une partie des voix de droite, de l’autre, Osons Poitiers fait la même chose, gelant ainsi une partie des voix de gauche. Cas inédit pour Poitiers : la tenue d’une quadrangulaire.
Il est difficile de dire comment les voix se sont redistribuées entre les listes d’un tour à l’autre. Reste que le retrait de la liste centriste d’Eric Duboc a dû nuire à la dynamique de la liste UMP. Une fusion centre-UMP aurait pu être gage de victoire pour la droite. En fin de compte on aurait réécrit l’histoire des élections de 1977.
La commune est en tout cas de plus en plus à gauche lors des scrutins nationaux, LRM entamant une partie de son capital. Le RN est faible et ne perce pas.
Pour 2020, on en est à 5 listes de gauche : LO, NPA, Osons, PS, écologistes-PCF-divg, une de la République en Marche, une LR et une RN.

 

 

 


 

Elections municipales 2020: NEUVILLE de POITOU

Après les deux mandats du RPR Bernard Champalou de 1983 à 1995, la commune passe aux mains du PS Jean Petit jusqu’en 2008. En 2001, il du compter avec le maintien d’une seconde liste de gauche.
En 2014 Gérard Chapelet (gauche) fait face à la liste de Séverine Saint Pé (LR) qui l’emporte. Elle est élue conseillère départementale en 2015.
La poussée de RN se fait peu à peu de plus en plus nette à Neuville : il atteint maintenant le 25%.. LRM tourne autour de 20 à 30 % selon les  scrutins . La gauche demeure dans les 30- 40 %. Au demeurant, le Neuvillois est globalement favorable au PS, mais sa capitale a un vote assez serré. C’est ce qui explique cette alternance fréquente à la mairie.


 

 

 


 

Elections municipales 2020: NAINTRE

La politique locale à Naintré est, on pourrait dire épicée. Les plus anciens diront que tout cela remonte aux élections de 1983 lorsque les socialistes ont pris la mairie aux communistes contre l’avis de la fédération du PS. Depuis tout a été fait, depuis les croisements de candidats entre listes , les croisements entre listes elles-mêmes, une tentative d’OPA centriste ratée…
Dans un 1er temps, en 2008, Christian Michaud s'impose alors dès le 1er tour avec 56% des voix face à la liste PS officielle conduite par Christine Piaulet et à la liste de droite. En 2004, C. Michaud avait été élu conseiller général du canton de Châtellerault sud auquel appartient Naintré. Mais, lors des élections législatives de 2012, il n’obtient pas l’investiture qu’il espérait de la part du PS. Les instances nationales du parti ont tout simplement réservé la circonscription aux Verts. Tandis que Véronique Massonneau devient députée, C. Michaud est proprement exclu du PS.
Lors des dernières municipales, il tente de nouveau sa chance mais est battu par Christine Piaulet alors PS, et soutenue par les Verts et le PCF. Rappelons que pour simplifier les choses, l’ancien maire Bernard Rimbeau –celui qui a chassé les communistes en 83- était de retour !
Actuellement, deux listes se présentent face à celle de la maire sortante, celles de C. Michaud et de JF Poisson Générations).  Avec trois listes PS ou proche de lui, c’est donc la routine.
Reste qu’il demeure surprenant que le RN ne tente pas sa chance ici : avec un score qui peut frôler les 40% lors des scrutins il des chances de l’emporter.

 


 

 

mardi 21 janvier 2020

Elections municipales 2020: MONTMORILLON

Montmorillon a la réputation d’être de droite et ne la détrompe pas. Seule exception, un mandat à gauche de 1989 à 1995. La RPR Guillaume de Russé prend alors la suite, empochant au passage le siège de conseiller général. Afin d’empêcher la gauche qui a le vent en poupe d’empocher la mise, la droite répartie les rôles : le canton à Guillaume de Russé, la commune au 1er adjoint Yves Bouloux. Guy Gévaudan, socialiste pourtant bien implanté n’obtient aucun des postes.
La situation est plus chahutée en 2014. Les initiés diront que l’on ne change pas le centre de circulation du centre-ville de sa commune avant les municipales. La gauche toujours conduite par Guy Gévaudan qui pouvait espérer l’emporter est alors concurrencée par la liste conduite par Christophe Cafardy, de centre-gauche. Le maintien de cette 3ème liste au second tour assure la réélection d’Yves Bouloux. Celui-ci se heure par la suite à des problèmes locaux liés à la fermeture de classes. Le conseil municipal est perturbé par une manifestation : de l’inédit ici !
Yves Bouloux devient sénateur. Il démissionne de son poste de maire en 2018 pour se mettre en conformité avec la loi anti cumul des mandats, puisqu’il est aussi conseiller régional.
Ernest Colin termine le mandat. Il ne se représente pas en 2020.
Jean-Yves Noyer prend la tête de la liste de droite, face à Guy Gévaudan et Christophe Cafardy étiqueté la République en marche.


 

 

 


 

Elections municipales 2020: MIGNE-AUXANCES

La commune a peu à peu dérivé à gauche. Fief UDR avec Pierre Sauvion, elle fut administré de 1983 à1999 par une sorte de coalition gauche-droite très style France en marche avant la lettre. Le fait de démissionner en 1999 pour permettre à Didier Moreau de conserver la mairie cette fois-ci à gauche a échoué. C’est ainsi que le divers droite Patrice Auzanneau fut élu pour 1 mandat.
En 2008, la divers gauche Florence Jardin devient maire. Elle est réélue en 2014 face à deux listes de droite.
Pour 2020, elle est candidate à sa succession tandis que certains de ses colistiers constituent une liste séparée.
 On notera que la droite a plus pâti de la concurrence de LRM lors des scrutins nationaux. Le RN dépasse difficilement les 20%.

 

 

 


 

Elections municipales 2020: LOUDUN

Il faut reconnaître que le départ de René Monory, maire de 1959 à 1999 a entraîné quelques soucis locaux au point que l’on a « usé » 4 maires en 20 ans. La mode est devenue celle des triangulaires au second  tour. La 3ème liste, celle de gauche n’y a guère gagné, la commune confirmant son encrage historiquement à droite.
En 2020, le maire sortant, Joël Dazas se représente . Il trouvera sur sa route Romain Bonet, ancien responsable départemental des Républicains. Il faudra à celui-ci toute l’énergie de ses 32 ans et bien de l’habileté pour permettre à sa liste de l'emporter. Mais Loudun n'est jamais avare de surprises électorales!
 
 

 

 

Elections municipales 2020: JAUNAY-CLAN

La commune de Jaunay-Marigny créée le 1/1/2017 associe Jaunay-Clan et Marigny-Brizay.
 
Qui parle de Jaunay-Clan pense forcément Francis Girault. Après avoir pris la succession de son père, il connaît des débuts difficiles puisqu’il est battu en 1977 par l’amiral Albert-Charles Joire-Noulens. Ses diplômes et ses hautes fonctions en faisaient un adversaire coriace.
F. Girault prend sa revanche dès le premier tour en 1983 pour être sans cesse réélu avec des scores plus que confortables. En 2014, il ne se représente pas et lègue le poste à Jérôme Neveu qui est largement adoubé par les électeurs. L’année suivante, F Girault est élu conseiller départemental du nouveau canton de Jaunay-Clan. Il est conseiller général de Saint-Georges-les-Baillargeaux depuis 1973.
En 2020, le débat local semble devoir s’animer d’après ce qu’on lit dans la presse locale. Mécontent de son successeur F. Girault a parrainé une liste contre lui. Elle est conduite par Carole Pinson. Aux dernières nouvelles, l’ancien maire donne de sa personne pour soutenir sa pouliche en intervenant dans les réunions de J Neveu. Les journalistes de la NR et de Centre-Presse en ont aussi pris pour leur grade au point qu’une réponse circonstanciée soit rédigée et publiée illico.
Sur ce, l’ancien président du conseil général, Claude Bertaud a fini par rappeler certains faits à F Girault. Pour être clair, en 2008, ce dernier dans son envie irrépressible d’empêcher Alain Fouché de rester au perchoir départemental, a failli faire élire un président socialiste alors que la majorité de l’assemblée était à droite !
Aujourd’hui, c’est donc cloche-merle à Jaunay Clan. Reste à la gauche l’envie de tirer favorablement parti de la situation.
La droite et le RN sont autour de 20%, la gauche de 30%. La percée de LRM n’est pas négligeable avec 25-30%


 

 

 


 

Elections municipales 2020: FONTAINE-LE-COMTE


Les résultats récents sont rapidement commentés : Philippe Brothier prenait la tête d’une liste qui ne trouvait pas d’adversaire sur sa route. L’ancien député suppléant PS ne se représente pas en 2020. Sylvie Aubert  souhaite lui succéder.
On remarque une chute permanente de la droite depuis le début des années 2000. Le RN progresse mais n’obtient pas durablement des scores élevés. La gauche dominante subit la concurrence efficace de LRM puis  se redresse.

 

 

 

Elections municipales 2020: CIVRAY

L’ancienne sous-préfecture du sud Vienne était traditionnellement administrée par le PS : Pierre Cartraud en fut longtemps le maire et conseiller général. J Rigault termina son dernier mandat après sa démission.  JB Brunet prit sa suite en 2001 pour accomplir deux mandats et ne pas se représenter. En 2014, Gilbert Jaladeau fait basculer la commune à droite 3 ans après le canton.

Pour les élections de 2020, l’affrontement reste classique avec la liste du maire sortant et celle de la gauche conduite par Pascal Lecamp.

Lors des scrutins nationaux, la droite se situe à 20% des voix, roue dans la roue avec le RN. La gauche passe la barre des 30%. LRM a un score fluctuant qui se situe au minimum à 30%. Mais il faut garder à l’esprit que lors des législatives de 2017, le candidat LRM était JM Clément député socialiste sortant, et fortement implanté dans cette partie de la circonscription.

 

 

 

 

Elections municipales 2020: CHAUVIGNY

Chauvigny appartient à ces communes qui votent généralement à gauche lors des scrutins nationaux et à droite aux élections locales. Après le long mandat du centriste Jacques Toulat (1942-1971), le communiste Jean-Pierre David s’impose en 1977 pour… un mandat. Depuis, Alain Fouché venu de Valdivienne a dirigé la commune de 1977 à 2002 tout en cumulant le poste de conseiller général. L’actuel maire, Gérard Herbert lui succède en 2002.
La vie locale n’est guère un long fleuve tranquille. La palme revient sans doute à la gauche avec une opposition entre PCF et PS remontant aux cantonales de 1979. Les listes dissidentes deviennent une sorte de coutume locale avec les résultats qui suivent : 25 à 30% des voix. A droite, les relations entre Alain Fouché et Gérard Herbert ne sont pas forcément de tout repos. G. Herbert a fini par être maire en 2002, A Fouché ne pouvant pas cumuler la présidence du conseil général et son poste de sénateur. Reste que le nouveau maire voit lui échapper la députation à chacune de ses candidature. Le tout a tout de même fini par aboutir à un gentleman agreement local, entre la mairie et le conseil départemental.
Tout semble rentrer dans l’ordre en 2014 avec deux listes. Mais, si la gauche a construit une liste ouverte, celle-ci est conduite par Eric Puisais qui n’est pas socialiste. Il n’en fallait pas plus pour que le scrutin nettement gagné par la droite, un socialiste porte-parole de ses camarades explique dans la presse qu’il n’avait pas pu voter pour une liste qu’un socialiste ne conduisait pas ! Bref c’était le retour à la case 1979.
Le maire sortant se représente en 2020 avec en face la liste de Jean-Luc Morisset chef du groupe d’opposition « Chauvigny au cœur », Eric Puisais ayant  remis sa démission en 2018.
On remarquera la confusion qui règne dans les résultats aux élections nationales. La candidature du maire aux législatives l’explique. Surtout, la progression constante du RN saute aux yeux. Le FN/RN a concouru au second tour des élections départementales et législatives.