jeudi 10 décembre 2015

Les conseillers généraux de la Vienne 1833-1945:un livre à acheter et à lire



L'ouvrage, préfacé par Bruno Belin, actuel président du conseil départemental, a été conçu par les équipes du conseil général de la Vienne. Il permet de connaître la liste des conseillers généraux de chaque canton depuis sa création. Des photographies aident à mettre un portrait sur des figures plus ou moins connues qui pour certaines, n'apparaissent que dans les pages de portraits de candidats ou d'élus publiées par la Nouvelle République ou Centre-Presse lors de chaque scrutin. D'autres documents, extraits des archives montrent le déroulement des élections ou le travail de l'assemblée départementale.
Un seul regret, que les étiquettes des élus ne figurent pas, même si l'élection se fait plus sur la personne que l'étiquette en milieu rural. On remarquera le pédigrée "cumulard" d'un certain nombre d'élus qui trustent simultanément plusieurs mandats, ou restent très longtemps en place. certains cantons semblent même des annexes rurales d'élus poitevins. Ce phénomène n'est à vrai dire pas propre à la Vienne.
Un livre agréable à feuilleter et surtout à lire, qui ouvre des possibilités vers d'autres travaux de science politique.

Du front républicain à la fusion technique

Les campagnes électorales ne sont pas avares de nouvelles expressions.
Le "Front Républicain" est né en 1956. Constitué autour de Pierre Mendès-France, rassemblant les socialistes, les radicaux, les mitterrandistes et les gaullistes, il souhaitait trouver une solution pacifique à la guerre d'Algérie et s'opposer au mouvement Poujade, l'UDCA. Parmi les candidats de l'UDCA figure un certain Jean-Marie Le Pen. On connaît la suite et l'échec retentissant du Front Républicain qui aboutit au retour du général de Gaulle.
L'expression refait son apparition lors des élections municipales de 1995 à Mulhouse. Afin d'empêcher l'élection d'un maire FN, socialistes et centristes s'allient. Ils gagnent. puis, l'expression est de plus en plus fréquemment utilisée: progression du vote FN oblige, sauf que l'on retire des candidats plutôt que l'on fusionne les listes. le sommet de cet art est atteint lors de la présidentielle de 2002 qui voit l'élimination de la gauche pour le second tour. Ainsi, un président de droite est élu avec une majorité de voix de gauche et "conscient" de ce fait, mène tout logiquement une politique de droite...
Reste à savoir si le FN est républicain ou pas comme le laissent entendre ses opposants. Nicolas Sarkozy ne s'y retrouvait plus lui-même en 2012: "à partir du moment où la République autorise Marine Le Pen à être candidate, c'est que c'est un parti démocratique, sinon on ne l'autoriserait pas à être candidate" disait-il sur France Info. Puis d'ajouter en parlant des électeurs: "ces gens-là, si on veut les remettre dans le champ des formations politiques républicaines, il faut s'adresser à eux". Ce qui est sûr, c'est que l'élection gagnée grâce à ce dispositif, les vainqueurs oublient systématiquement son résultat. Tout repart comme avant. L'absence de réflexion sur les motivations des électeurs et sur les méthodes de beaucoup d'élus nourrit donc une nouvelle poussée du vote FN.
La dernière trouvaille 2015 est celle de la "fusion technique". On gros, l'on ne s'aime pas, mais l'on cohabite pour avoir chacun ses élus. Les sièges sont répartis à la proportionnelle entre les tendances qui fusionnent et après chacun fait ce qu'il veut. Cela pose plusieurs problèmes. Qu'on le veuille ou non, on vote bien sur un programme et non sur plusieurs séparément. Ensuite, le législateur a créé une prime majoritaire pour dégager une majorité comme dirait M de la Palisse. Ainsi, on empêche qu'il y en ait une. On contourne donc la loi. Pourquoi ne pas l'avoir réformée? Sans doute parce que les deux grands parti qu'ils alternent au pouvoir pensaient se répartir plus de sièges entre eux et éliminer les partis minoritaires. En Italie, chaque électeur dispose de deux voix au 1er tour. Il vote pour la liste de son choix qui soutient un candidat à la présidence de la région. Plusieurs listes peuvent soutenir le même candidats. Il vote ensuite pour un candidat à la présidence. Les listes qui soutiennent le président se partagent 60% des sièges à pourvoir, les autres listes le reste.

mardi 8 décembre 2015

Régionales 2015: bilan du 1er tour dans la Vienne

La participation a baissé par rapport à 2010. A l'évidence, l'absence de Ségolène Royal ajoutée  l'impression d'une nouvelle grande région bâtie au détriment d'une partie du Poitou-Charentes n'ont pas mobilisé les électeurs. On ne note pas d'écart significatif entre le rural et l'urbain, ce qui est assez nouveau.
La poussée du FN est claire et nette en voix et plus encore en pourcentage. Celui-ci est en tête dans plusieurs cantons et confirme les scores relevés lors des dernières élections départementales. Par rapport aux dernières régionales, l'extrême droite gagne près de 25 000 voix et passe de 8 à 25% des voix. Entre ces deux scrutins, la progression est souvent massive.
Dans ce contexte, la droite parlementaire piétine et reste au même niveau. La liste d'union qu'elle a constitué recueille le pourcentage de voix des différentes listes d'il y a 5 ans.
La gauche est minoritaire dans tous les cantons hors Poitiers. Cela confirme à un siège près la répartition relevée lors des départementales. Toutes les tendances de gauche reculent, y compris l'extrême gauche.



 



Quelques profils de cantons


Droite et extrême-droite forte au coude-à-coude : canton 08, Loudun
 
 
 
 
 
Extrême-droite forte avec PS et droite en équilibre : canton 02, Châtellerault 01
 

Equilibre entre PS, droite et extrême-droite : canton 09, Lusignan
 

Droite en tête, équilibre entre PS et extrême-droite : canton 12 Montmorillon
 

PS en tête, gauche majoritaire, extrême-droite faible : canton 14, Poitiers 02
 

vendredi 27 novembre 2015

Récapitulatif des élections régionales: sud-ouest de Poitiers

La participation était de près de 60% dans le canton de Vivonne lors des dernières régionales, et légèrement supérieure à la moyenne départementale dans celui de Lusignan.
La droite nettement majoritaire est devenue minoritaire dans les deux cantons en 2004. pourtant elle n'a été majoritaire dans aucun lors des dernières départementales. Elle a perdu deux des quatre sièges qu'elle détenait avant le redécoupage.
L'extrême gauche voisine les 4%, le Front de gauche les 5%. Les Verts ont des scores s'échelonnant de 10 à 15%. Le PS varie beaucoup entre 20 et 40% selon la conjoncture.
En face, la droite est assurée de 35-40% à Lusignan et 30-35% sur Vivonne. Le Fn se situe dans les 7 à 10% mais a beaucoup progressé lors des derniers scrutins.


 

 09 Lusignan
 

 18 Vivonne

Récapitulatif des élections régionales: est de Poiters

La participation est régulièrement supérieure à la moyenne départementale. Le rapport de force gauche/droite s'est inversé au profit de la gauche en 2004. Mais, la gauche a été éliminée du second tour des départementales à Chauvigny. Par contre, elle perdait de justesse à Chasseneuil.
L'extrême-gauche se situe dans une fourchette de 4 à 5% tandis que le Front de Gauche est dans les 6-7% à Chasseneuil ce qui est plus élevé qu'à Chauvigny. Le PS se situe dans une zone de 30-35%. Les Verts au minium à 5-6% peuvent atteindre les  5 % sur Chasseneuil, 10 et plus sur Chauvigny.
La droite est forte de 30-40%. Le FN se situe habituellement dans une fourchette de 8-10%, mais a dépassé les 20% sans difficulté aux départementales 2015 au point d'atteindre 30% au second tour sur Chauvigny.


 

 01 Chasseneuil-du-Poitou
 

 05 Chauvigny

mercredi 25 novembre 2015

Récapitulatif des élections régionales: anciennes régions


Ces graphiques permettent de voir l'évolution des scrutins par région. Le commentaire est à lire dans le post nouvelle grande région.

 

 

 AQUITAINE
 

 LIMOUSIN
 

 

 POITOU-CHARENTES

Récapitulatif des élections régionales: nouvelle grande région

L'agrégation de résultats provenant de trois régions différentes dans lesquelles les configurations de listes n'ont pas été les mêmes complique la tâche.
Globalement, la participation partie de 80% est tombée à 50% après un regain à 70% en 2004. Le fait est que l'Aquitaine a voté en 2010 à mois de 50% tandis que le Limousin atteignait les 60%. Le Poitou-Charentes se situait entre les deux.

La droite a été majoritaire en 1986 et 1992, année très défavorable pour la gauche. L'Aquitaine est clairement passée à gauche en 2004 alors que le rapport de force n'était pas net auparavant. La présence du MoDem a compliqué la donne dans cette région dans la mesure où il s'est maintenu au second tourd des régionales de 2010. Le Poitou est lui clairement parti de la droite pour basculer à gauche après un point d'inflexion qui se situe en 1998 et au 1er tour des élections de 2004. Le changement de mode de scrutin a alors profité à S. Royal, le FN se maintenant au second tour et brisant toute possibilité de victoire pour la droite. Le Limousin a toujours donné la majorité à la gauche, celle-ci accroissant son avance au fil du temps au point de devenir dominante. Le résultat des départementales 2015 a été toutefois mauvais pour elle puisqu'elle a perdu deux des trois conseils départementaux. Les municipales de 2014 n'avaient pas été meilleures.

Le Front de Gauche est particulièrement puissant en Limousin où il s'est associé à l'extrême-gauche en 2010. Sa liste s'est d ailleurs maintenue au second tour. Dans le Poitou la situation est différente, puisque seul, le Front de Gauche a obtenu un peu moins de 5% des voix. La situation est meilleure en Aquitaine avec 6-7%.
Les verts se situent partout dans les 5-10%, avec une pointe possible à 15% en Poitou. A noter la liste des écologistes indépendants en Limousin.
Le PS a conclu des accords avec tout ou partie de la gauche au fil des élections ce qui rend l'évaluation de son potentiel peu évidente. Globalement il semble se situer généralement dans les 35-40%, plutôt 30-35% en Poitou. En cas de démobilisation de son électorat, il peut descendre à 20%
La droite obtient 30 à 35% des voix. elle est plus de coloration post gaulliste en Aquitaine et en Limousin. Le Poitou est plus fidèle au courant centriste.
Le FN qui se situait aux alentours de 10% a été éliminé de tous les seconds tours en 2010. et s'est retrouvé sans élu. Cette situation ne perdurera pas.

Le prochain scrutin ne sera pas simple pour la gauche dont tous les courants semblent à ce jour en perte de vitesse.   En fin de compte, elle n'est guère plus divisée que d'habitude. En 2010, le PS avait commencer par éliminer les listes de gauche concurrentes. Ils avaient ensuite conclu une alliance qui leur avait permis de l'emporter et de rafler un grand nombre de siège grâce à la prime majoritaire. Le même processus est moins évident à reproduire cette fois-ci. que se passera-t-il si les Verts sont en net recul et que le Front de Gauche refuse de fusionner? Le PS se retrouvera quasiment seul.
En face, le droite rassemblée cette-fois-ci (il n'y aura donc pas de triangulaire à cause du MoDem), peut arriver à devancer le PS au second tour. Mais l'équation n'est pas évidente. Un trop fort score du FN entamera sa dynamique et son capital de voix pour pouvoir gagner.


 

Récapitulatif des élections régionales: ouest de Poitiers

La participation se situe dans la moyenne départementale dans le canton de Jaunay-Clan, tandis qu'elle est supérieure dans les deux autres.
le rapport de force s'est partout inversé en 2004 au profit de la gauche. La canton de Jaunay-Clan était plus partagé avant ce scrutin.
On note une extrême-gauche qui se situe autour de 4% soit un score équivalent à celui du Front de Gauche. les Verts recueillent des scores substantiels, de 8 à 15% plus réguliers sur Vouneuil. Le PS se situe dans une fourchette de 30-35% mais peut exceptionnellement descendre à 20%.
CPNT n'a jamais obtenu guère plus de 5%. La droite modérée partie de très haut (plus de 50%) s'établit en 2010 à 30-35%. Le FN qui atteint 10% à Jaunay-Clan recueille ailleurs de 7 à 8%. Lors des dernières cantonales il a dépassé les 22% atteignant 25% à Jaunay Clan et éliminant la gauche du second tour. Les 3 cantons sont revenus à la droite dans un contexte particulièrement défavorable à la gauche qui pouvait espérer garder Migné-Auxances.


 

 07 Jaunay-Clan
 

 
 
 11 Migné-Auxances
 

 19 Vouneuil-sous-Biard

Récapitulatif des élections régionales: Poitiers

Dans tous les cantons de Poitiers, la participation est à la baisse passant même sous la barre des 50% dans le 3ème.
Le 4ème canton déjà orienté à gauche a de plus en plus dérivé dans ce sens au point que la gauche y atteignait les 70% en 2010. Cela s'est vérifié lors des dernières élections départementales. Le 3ème canton au début à droite en raison du vote du centre ville de Poitiers est désormais très à gauche à cause de l'urbanisation du quartier St Eloi. Les autres cantons auparavant de peu à droite sont désormais nettement à gauche. Notons toutefois que le 5ème canton est tombé dans l'escarcelle de la droite aux dernières départementales.
Dans cet ensemble, le Front de Gauche se situe dans les 6% avec une pointe à 8% dans le 4ème canton. Le PS est généralement dans une fourchette de 35-40% et même plus dans le 4ème canton. Les Verts obtiennent de bons résultats qui vont de 10 à 17%.
A l'opposé, CPNT n' jamais percé. La droite modérée se situe dans une fourchette de 30-40% MoDem compris, avec des scores généralement bas dans le 4ème canton.
Le FN est le plus haut dans le 2ème canton (10%), se situant autour des 6è% ailleurs. Lors des départementales, il est parvenu à atteindre les 15% mais n'est pas parvenu à se maintenir au second tour de scrutin.


 

 13 Poitiers 01 (Fontaine-le-Comte, Biard)
 

 14 Poitiers 02 (Buxerolles)
 

 15 Poitiers 03
 

 16 Poitiers 04 (Mignaloux-Beauvoir)
 

 17 Poitiers 05 Saint benoît - Ligugé

Récapitulatif des élections régionales: Châtelleraudais

Ces trois cantons qui associant un tiers de l'agglomération de Châtellerault avec d'anciens cantons environnants plus ou moins découpés, ont des profils assez similaires qui vont être intéressants à suivre. En effet, les élections de 2010 puis celles de 2012 ont marqué ici l'apogée de la gauche partout nettement majoritaire. La suite est celle d'une claire dégringolade avec la perte de tous les sièges de conseillers généraux. Tout cela s'est déroulé sur fond d'une forte poussée du FN qui ne faisait que confirmer des épisodes précédents. rappelons notamment la présence du candidat FN dans le canton de Châtellerault sud. Les élections départementales se sont résumées dans deux cantons à des duels droite modérée/ FN au second tour, celui-ci dépassant alors les 36% de voix. La crise économique et sociale profonde que connaît actuellement le Châtelleraudais explique pour part dette tendance lourde.
On se demande dans ce contexte pourquoi parler de la situation de 2010 puisqu'elle appartient à une époque révolue. La participation demeure inférieure à la moyenne départementale.
L'extrême-gauche avec un leader connu atteint les 6%. Le PCF puis le Front de gauche sont dans ces eaux. Les Verts peuvent atteindre de bons scores soutenus par leur députée élue en 2012. Le PS varie beaucoup allant de 20 à 40%. CPNT n'a jamais fait beaucoup de voix, laissant l'espace à la droite modérée ici centriste. La droite est plus forte dans le 3ème canton.
Le FN qui se tenait à 10-15% (un peu moins dans le 3ème canton) est en cours d'expansion.


 
 02 Châtellerault 01: sud, Lencloître, Naintré
 
 03 Châtellerault 02: ouest, Dangé, St Gervais
 
 04 Châtellerault 03: nord, Pleumartin

Récapitulatif des élections régionales: sud Vienne

Ces trois grands cantons du sud Vienne ont bien des aspects assez similaires. Tous ont une participation supérieure à la moyenne départementale, même si celle-ci tend à fléchir. Ce n'est pas une surprise puisque l'on constate la même chose lors des autres scrutins. La ruralité et la moyenne d'âge plus élevée de la population en sont à l'origine.
Les cantons de Civray et de Montmorillon accordent la majorité à la droite jusqu'en 2004, et le rapport de force s'inverse. Le mouvement est plus net à Lussac où l'équilibre se transforme en nette majorité pour la gauche. Au demeurant, dans ce canton, la droite l'a emporté d'une courte tête lors des dernières départementales. Les cantons de Lussac et de l'Isle-Jourdain qui font parties de ce nouveau canton élisaient des conseillers généraux de gauche.
Le PCF puis le Front de gauche sont généralement autour de 5% et plus vers les 8% sur Lussac. La tête de liste de 2010, Gisèle Jean était originaire du canton. Les Vets remportent de 6 à 8% des voix.
Le PS peut atteindre les 40% (un peu moins à Montmorillon) mais tomber aussi à 20%. Son électorat est volatil, les élections législatives en attestent.
La droite modérée reste puissante et très bien implantée avec une moyenne de l'ordre de 35-40% des voix au minimum. Actuellement elle détient tous les sièges de conseillers départementaux et toutes les communes importantes. Chasse pêche connut ses heures de gloire mais recule à chaque élection. A noter que l'on préférait cette liste à celle des Verts. Le FN restait assez faible avec de l'ordre de 7%. Lors des élections départementales il a obtenu 20% des voix, cette forte progression remontant à la présidentielle de 2012 et aux européennes de 2014.


 

 06 Civray
 

 
 10 Lussac-les-Châteaux
 

 12 Montmorillon

mardi 24 novembre 2015

Récapitulatif des élections régionales: Loudunais

Ce nouveau canton regroupe les anciens cantons du Loudunais qui avaient des profils assez semblables.
La droite dans son ensemble est très majoritaire. La victoire de la liste PS-Verts de 2010 s'explique  par le succès personnel de S. Royal et l'abstention d'une partie non négligeable de l'électorat de droite.
On constate quelques particularismes locaux: un fort vote chasseur qui dépasse celui en faveur des écologistes. On constate la même chose lors d'autres scrutins. Un vote FN qui peut être élevé. Lors des départementales 2015, le FN a remporté 28,2% des voix ce qui a confirmé le résultat relevé lors de la présidentielle. La liste UMP a été élue de justesse dès le premier tour.
Dans ce contexte le Front de Gauche demeure faible, en particulier lorsqu'il est concurrencé par l'extrême-gauche.

 


Récapitulatif des élections régionales: département de la Vienne

La participation subit une chute sur le long terme. Exceptionnelle en 1986 car les élections législatives avaient lieu le même jour, elle se situe à 50-55% en 2010. Géographiquement elle était alors plus forte en milieu rural, plus faible en milieu urbain notamment dans les quartiers populaires, comme celui de Beaulieu à Poitiers.
Le rapport de force gauche/droite s'inverse en 2004, la gauche creusant ensuite l'écart. La candidature de Ségolène Royal a visiblement joué favorablement à la gauche y compris en 2010 lorsque celle-ci était divisée.
L'extrême-gauche remporte environ 5% des voix. Le PCF aujourd'hui Front de Gauche se situe un peu au-dessus de 5% ce qui est habituel pour d'autres scrutins. Les Verts seuls obtiennent de 6 à près de 13% des voix dans le contexte favorable de 2010. Rappelons leur bonne performance lors des européennes de 2009. Le PS pèse plus de 35% pour les scrutins où il était seul mis à part l'élection de 1992 très défavorable.
La droite parlementaire partie de 40-45% est arrivée à 35% dans les années 2000. On ne peut pas considérer qu'elle a été grignotée par le FN. Le score de cette dernière formation sera  déterminant. Elle a atteint 22,5% lors des élections départementales, empêchant d'un côté la progression de la droite et contribuant à l'élimination de candidats de gauche dans plusieurs cantons.


 
 

mercredi 18 novembre 2015

1er tour des régionales 2010: les professions de foi de l'Aquitaine


 

 

 
 
 
 
bulletin de vote manque