La triangulaire de 2008 avec deux listes de gauche permit à Jean-Pierre
Abelin de l’emporter au second tour à la majorité relative mais avec une
confortable avance. Il bénéficia de la
réserve de voix qui s’étaient portées sur Philippe Rabit au premier tour, et
mis fin à 25 ans de règne de la gauche.
En 2014, celle-ci, encore endolorie de sa malheureuse expérience de
2008, se réunifie autour de Michel Guérin. Son résultat ne marque alors qu’une
modeste progression au premier tour. Cette situation paraît logique quand on
pense aux noms d’oiseau qui se sont échangés à gauche durant de nombreuses
années. Jean-Pierre Abelin, maire sortant, entretient le doute sur sa
candidature : il joue la carte de la « campagne éclair » en se
déclarant candidat le plus tard possible.
Il trouve alors un concurrent sur sa droite, puisqu’il est concurrencé
par la liste Front National d’Eric Audebert qui réalise un bon score situé dans
la dynamique enregistrée depuis plusieurs élections. L’affaire n’est pas si
simple dans la mesure où le FN peut remporter jusqu’à ¼ des suffrages dans la
commune. Depuis 2014, le FN a employé une énergie non négligeable dans des
dissensions non sans conséquence.
Lutte ouvrière obtient un résultat plutôt stable, proche de 5%.
Dans les scrutins nationaux, la droite obtient en moyenne 20-25% des
voix, la gauche un peu plus de 30%.La République en marche se situe dans une
fourchette de 25-30%.
JP Abelin a constitué sa liste habituelle. A gauche on a la liste
socialiste qui n’a pas réussi à fusionner avec celle du PCF. La liste LO est
toujours présente. La République en Marche est conduite par David Simon. La tête
de liste du RM est féminine avec Marion Latus. Enfin, Fabrice Auger défend l’UDMF,
comprendre Union des Démocrates Musulmans de France.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire