mercredi 30 septembre 2009

Les élections régionales dans la Vienne: voix

Notons tout d'abord que les 3 premières élections se sont déroulées à la représentation proportionnelle départementale à la plus forte moyenne. La dernière se déroule selon un scrutin de liste départemental, mais les voix des 4 départements sont additionnées pour donner une prime majoritaire à la liste arrivée en tête au niveau régional. Un savant système de calcul permet ensuite de répartir entre les départements les sièges.

Cela a accentué la tendance à la réduction du nombre de listes observé depuis 1998. Auparavant, le nombre de listes augmentait. La plus forte moyenne favorisait alors la ou les listes arrivées en tête. La gauche en a su quelque chose en 1998, puisque les 10% des Verts et de l'extrême gauche ont été "perdus" en sièges et que seul le PS-PRG-¨PCF a eu des sièges, mais avec moins de 32% des voix. Avec plus de 45% des voix, la droite engrangeait alors la majorité absolue des sièges.
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Du fait des regroupements, les résultats de certaines tendances sont difficiles à évaluer. Le PCF pesait encore 9% en 1992, mais les réusltats des scrutins récents d'autre nature laisse penser que le score serait moindre. Le PS est fluctuant quand il se présente avec les radicaux de gauche: 20 à 1/3 des voix. La tendance actuelle observée élection après élection laisse à penser que le 1/3 des suffrages est plutôt la règle. Le réusltat de 1992 est particulièrement mauvais à cause d'un contexte national très défavorable. le PS conclut bien une alliance avec le PCF en 1998, mais le succès n'est pas vraiment au rendez-vous puisque la liste totalise à peine plus que les deux listes séparées la fois d'avant. Les mauvaises langues prétendront que cette alliance a permis au PCF de masquer son recul.
Les écologistes surgissent en 1992 avec les Verts et Génération Ecologie. Leur score est important, l'implantation du vote est surtout urbaine pour ne pas dire poitevine. Les seuls Verts plafonnent ensuite à 5-6%. CPNT est un cran au-dessous et séduit les électeurs ruraux.
La droite modérée sous l'égide de Jean-Pierre Raffarin se présente unie. Cela lui réussit même si l'on constate une lente érosion. L'élection de 2004 est donc atypique, s'inscrivant dans un contexte nettement défavorable pour le gouvernement Raffarin, JPR ayant dû en plus organiser sa succession au plan local. Le dérochage est assez général et touche tous les cantons.

Le Front National réputé pour sa faiblesse départementale parvient régulièrement à dépasser les 9%. Il se maintient au second tour des régionales de 2004 ce qui le fait alors reculer.


Au total, le rapport gauche/droite a surtout été favorable à la droite durant 3 scrutins. L'léection de 2004 est marquée par un renversement de tendance qu'on lit dans les résultats d'autres scrutins comme les européennes.

La participation a chuté jusqu'en 1998 puis remonte en 2004. Elle se situe dans les 60-70%, ce qui est la moyenne pour ce type d'élection.

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