Les listes d'union des centristes et de la droite réalise de gros scores dans la Vienne dans les années 80-90. C'est le produit de l'influence de René Monory puis de Jean-Pierre Raffarin qui préside la région.
Les trois 1ères cartes ont été établies avec la même échelle de couleurs. En 1986, on voit bien que les deux agglomérations, notamment celle de Poitiers sont moins favorables à la droite. Les cantons ruraux témoignent d'une forte adhésion supérieure à 48% et même 50%, c'est-à-dire la majorité absolue. On note un recul dans l'est du département en 1992, mais la liste demeure globalement forte. le résultat obtenu en 1996 est moins bon, l'ouest constituant la partie solide de la géographie des voix de droite et du centre.
L'élection de 2004 a lieu dans un contexte difficile pour la droite qui fait l'objet d'un vote sanction. La géographie ne change guère, mais les score diminuent fortement partout. La candidature de Ségolène Royal à la tête d'une liste rassemblant la gauche et les écologistes a rendu la tâche de la droite d'autant plus difficile.
La géographie est plus homogène en 2010 tandis que le recul se poursuit et s'aggrave fortement en 2015. Il n'est pas évident de trouver une corrélation systématique entre le recul de la droite et la progression du FN. Ainsi, les deux atteignent des niveaux élevés dans le Loudunais tandis que la droite maintient ses positions dans la Montmorillonais.
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