L'extrême-droite demeure faible et cantonnée depuis 1994 à 6-7%. Elle n'a pas réédité son score de 1984 (7,7%). Elle obtient ses meilleurs scores dans le Morbihan (8-10%) département natal de JM Le Pen et sur la côte sud-ouest de la Charente-Maritime (7 à 9% dans le département). Les Deux-Sèvres et la Vendée lui accordent les plus faibles scores.
La droite souverainiste obtient 16,2% en 1994 puis recule pour atteindre 12,4% en 2004 et remporte alors 1 siège. La proximité du fief vendéen de Philippe de Villiers joue énormément. En Vendée, la liste atteint de 34 à 39% des voix. La liste rencontre un succès certain dans le nord des Deux-Sèvres et en Maine-et-Loire. Les campagnes du nord de la Vienne ne sont insensibles. A l'opposé, la Bretagne est rétive. Les bons scores de P de Villiers se font au détriment de la droite classique.
Partis de 49% en 1979, centristes et gaullistes tombent à 27% des voix en 1994. Qu'ils soient unis ou pas ils restent à cet étiage. d'abord en tête en 1979, le centre est doublé par les gaullistes puis l'UMP (1/3 des voix) ce qui l'amène à un pénible 10-11%.avec l'émergence de la droite souverainiste, ce sont les gaullistes qui plafonnent à 14-15% en fin de compte. on aurait plus penser la Bretagne plus favorable aux centristes de par son passé démocrate-chrétien, ce n'est pas le cas.
mercredi 1 avril 2009
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